Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Requiem chevalier vampire 4. Le Bal des Vampires

22/12/2003 35954 visiteurs 5.8/10 (4 notes)

Mills, ou la folie à l’état pur

Résurrection… Un monde à l’envers, où terre et mer sont inversées, où le temps recule, et où la valeur d’un homme dépend du mal qu’il a fait sur terre. Un monde où les chevaliers vampires règnent en maîtres absolus. Un monde dans lequel Heinrich se retrouve après sa mort, lui qui périt sur le front de l’Est alors qu’il se battait sous les ordres du Fürher et commettait les pires exactions. Il y sera adoubé sous le nom de Requiem. En effet, qui mieux qu’un ancien SS peut prétendre appartenir à la plus haute caste de Résurrection ?

Mais Requiem est aussi un être profondément humain, tiraillé entre sa dévotion pour le dogme nazi et son amour pour Rebecca, une jeune femme sublime dont le seul défaut est d’être juive… Et voilà que nous nous prenons d’affection pour cet être sanguinaire…

Ce déchirement se poursuivra sur Résurrection, Rebecca s’y étant réincarnée en lémure, un être qui revient à la « vie » pour hanter ses anciens tortionnaires. Mais il prend place dans un cadre plus large, celui de la confrontation entre des entités divines mystérieuses, vampires et lémures se livrant une lutte sans pitié au milieu de toute cette violence. Chacun tente de survivre, de s’allier le plus de castes possibles, et de s’imposer dans cet univers de complots, de guerre et d’incessantes trahisons.

Les différentes races se font sans cesse plus nombreuses, les intrigues plus complexes, et le rôle que jouera la relation entre Requiem et Rebecca dans cet écheveau de conspirations plus mystérieux que jamais. L’histoire avance lentement, Mills prenant bien le temps de développer son univers en même temps que son scénario.

Ledroit, ou l’héritier du gothique flamboyant

Beaucoup de dessinateurs se sont écartés d’un cadrage traditionnel pour s’essayer à une mise en page plus éclatée. Pour certains, ce fut un échec. Pour d’autres, ce fut une réussite. Pour Ledroit, c’est à chaque fois un chef d’œuvre. En effet, il semble le seul en mesure de conserver une grande lisibilité tout en chargeant ses planches de mille et un détails. De plus, ses couleurs directes, parfaitement maîtrisées, viennent sublimer son dessin déjà d’une grande pureté pour nous offrir des planches qui baignent véritablement dans le sang.

De l’utilité d’une telle série

Certains diront qu’il ne s’agit que d’une débauche d’effets visuels, certes magnifiques, mais qui n’apportent rien. Que le scénario n’est qu’une succession d’actions et de combats. Que l’utilisation des personnages historiques n’est pas suffisamment exploitée. Que la réflexion sur le Bien et le Mal qui aurait pu s’y trouver n’est qu’effleurée. Que cette série est avant tout distrayante et peu propice à une lecture plus approfondie...

Et bien, ceux-là n’auront pas tout à fait tort…

Ne s'agirait-il que d'une simple apologie de la violence? Ou bien en serait-elle au contraire sa dénonciation, la mise à découvert du mal qui nous ronge de l'intérieur? A chacun sa perception de l'oeuvre.

Par D. Wesel
Moyenne des chroniqueurs
5.8

Informations sur l'album

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.