U
n huis clos oppressant. Une partie de carte qui se termine en drame.
1898, en plein cœur du Nebraska. La nuit. Il gèle à fendre le crâne.
Descendus d’un train, trois types à la mine patibulaire, qui ne se connaissent pas, se rendent dans l’unique hôtel du coin. Il fait presque aussi froid dedans que dehors.
De la nouvelle de Stephen Crane, The Blue Hotel, Christophe Gaultier a gardé les personnages énigmatiques, l’atmosphère pesante et surtout la montée inexorable de la tension dramatique. Grâce à un trait noir charbonneux, des couleurs sculpturales, bleu glacial pour le dehors, orangés chaleureux autour du poêle à charbon, il emporte de façon magistrale le lecteur dans un huis clos oppressant.
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