Hotel Koral ! one-shot très original (Pastor, éd. de l'an 2)

de **elpingos** » 07/04/2008 09:44

Salut,
j'ai beaucoup entendu parler de cette BD dans la presse :

Source : http://www.editionsdelan2.com/article.php3?id_article=253

Voici notamment quelques critiques :

« Le résultat est époustouflant, unique et singulier, loin de toutes modes et de toutes tendances, de tous les cadres, de tout ce qu’on peut lire à côté. (...) Avec ce deuxième livre puissant et original, Pastor s’affirme définitivement comme un auteur avec qui il faut désormais compter. »
Parutions.com

« Les traits serrés aiment à s’attarder sur des détals et créent peu à peu une atmosphère pesante. Tout comme les bribes de dialogues, à la marge des cases, laissent entrevoir une vérité troublante. »
Politis

« ... un polar politique particulièrement haletant... (...) une technique parfaitement rodée et totalement efficace... »
bdselection.com

« Un véritable film graphique à l’ambiance prenante. »
BoDoï

Ca a l'air vraiment chouette.
Le dessin m'a tout l'air d'être impressionnant.. :ok:

Quant à l'ambiance, je sais pas, ça l'air de lorgner vers du Lynch...

Si quelqu'un l'a lue, je suis vraiment preneur pour des avis...(intérêt du scénario, genre, tenue de l'histoire..)

de **blougou** » 07/04/2008 12:07

j'en ai un peu parlé par là:

http://www.bdgest.com/forum/bdgest/Band ... _1.htm#bas

(mais sinon nan, rien a voir avec du Lynch, aussi chouette l'ambiance soit elle)

de **elpingos** » 07/04/2008 12:46

Ok merci blougou (pas vu quand j'ai fait la recherche...)
J'hésite à l'acheter quand même, vu le prix notamment et surtout si l'intrigue n'est pas aussi transcendante que le dessin...

de **blougou** » 07/04/2008 13:03

je trouve que ca vaut le coup rien que pour l'ambiance. Pour l'intrigue, disons que c'est pas archi halletant, mais que tu veux tout de meme savoir ou il t'emmene et qui sont ces protagonistes.

de **emdo** » 27/04/2008 22:58

Après Ice Cream, dessiné uniquement au bic noir, Anthony Pastor nous livre Hotel Koral, dessiné uniquement aux stylos à bille de couleurs. Pour avoir vu les planches originales, je peux vous dire que son travail est epoustouflant ( et à la vitesse où il travaille, ça en devient extraordinaire ...). Ce que j'aime dans les BD ( peut-on encore parler de BD) d'Anthony, c'est sa manière de mettre en scène, d'investir son histoire dans le moindre détail. Chaque case est un vrai bonheur, tant au niveau de la couleur et du graphisme (on plonge dans une ambiance 80's américaine, avec des cases simili polaroïd de l'époque ), que de la narration.

On a eu la chance de le recevoir à la librairie avec son éditeur il y a quelques mois. Pour ceux qui l'ont loupé, il sera de passage à Saintes le 17 mai dès 15h, à la librairie de la lettre @ la bulle.

de **edgarmint** » 28/04/2008 13:58

Il se dégage indéniablement de la narration et du dessin, ainsi que de la mise en page, une atmosphère spécifique. Inquiétante ? Peut-être. Mais, malgré un récit qui se tient, le trop plein d’ellipses peut avoir tendance à déconcerter. Ce fut le cas pour ma part...

de **Guy Georgou** » 19/06/2013 22:06

Après Castilla Drive et Ice cream je poursuis mon exploration en forme de rattrapage des bds d'Anthony Pastor.
Similaire à Ice cream, "BD" qui l'a précédé, dans le fond et la forme (l'emploi du noir et blanc ou de la couleur c'est pas ça qui les différencie) je la trouve moins déconcertante et énigmatique. Dans Hotel Koral il n'y a pas de perso à tête d'oiseau et de petits délires au détour de cases sujettes à interprétation.
Ce sont en tout cas tous les deux des livres très original. De véritables romans graphiques plus que des BDs vu qu'il y a ce refus de mettre des bulles. Comme si celles-ci risquaient d'altérer la beauté des images. Alors il y a du texte au dessus, entre, dessous, en décalage... et le résultat n'est pas toujours heureux, la lecture ne coule pas toujours de source.
malgré une fin un peu brutale, en queue de poisson, Hotel Koral a un récit plus prenant que Ice cream. Pastor fait du neuf avec du vieux. Ses personnages sont superbement incarnés. Et dans le dessin - l'atout majeur de ces 2 livres - il y a cette précision diabolique dans le cadrage, totalement bluffante. On sent un gros travail de doc en amont, son amour de certains plans, c'est le roi des effets de transparence et de reflet dans la moindre fenêtre ou vitrine.