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ès son lancement, en 1998, Marlysa s’est rapidement imposée comme une série phare des éditions Soleil. Elle venait compléter la liste déjà composée de Lanfeust de Troy, Kookaburra, Mortepierre et autres Trolls de Troy. Son attachante héroïne masquée n’a alors cessé d’attirer de nouveaux lecteurs. Aujourd’hui, ses nouvelles aventures tirent à plus de 100 000 exemplaires et se déclinent en un ou deux tomes, à l’image du one-shot qui vient de paraître La Femme-vie.
Marlysa a quitté ses compagnons (Tatrin, Cilia…) du cycle des Origines pour devenir une duelliste renommée. En chemin pour Campion, où se déroule la prochaine joute, elle vient en aide à une diligence qui transporte une femme très âgée : la Femme-vie. Elle se voit confier la mission de l'escorter aux chutes d’Henkya pour que s’accomplisse la prophétie, mais aussi une de ses aventures les plus éprouvantes moralement.
Contrairement à d’autres séries à succès, celle-ci ne se voit pas déclinée sous forme de spin-off, récits ou que sais-je encore ! Les auteurs ont, pour le moment, décidé de se concentrer sur les aventures de leur héroïne, celles que les lecteurs attendent. Après un premier cycle, qui avait su captiver grâce au mystère du masque, Jean-Charles Gaudin doit réussir à intéresser sans compter uniquement sur son héroïne. Pour ce premier essai sous forme de one-shot, il s’en sort avec les honneurs bien qu’on le sente tout de même à l’étroit dans un format de 46 planches. En tout cas, il sait trouver les idées qui créent des histoires rythmées. La Femme-vie, qui se nourrit de cycles durant six jours, est en effet un personnage bien trouvé qui invite, à plusieurs reprises, Marlysa à se remettre en question. Cette aventure est difficile à vivre pour notre héroïne et on aurait aimé que les auteurs s’étendent un peu plus sur la psychologie des deux femmes.
Fidèle à lui-même, Jean-Pierre Danard garde le même style graphique qu’au début de l’aventure. Ses manies agaçantes (yeux énormes et lèvres siliconées) sont toujours présentes, mais au sixième tome, cela fait partie intégrante de la série. De même que la mise en valeur des formes des héroïnes, qui sont, il faut le souligner, moins court vêtues qu’avant. Bref, pour qui suit les aventures de l’héroïne masquée depuis maintenant 7 ans, le dessin ne décevra, ni ne surprendra. Il en va de même pour les couleurs d’Angélique Césano, qui correspondent au standard Soleil.
Ce sixième album nous conte donc une histoire où l’on découvre une autre facette de Marlysa. Elle se révèle fragile et plus attachante que dans le premier cycle. De plus, ses anciens compagnons ne manquent pas énormément. À la lecture de cet album, on en vient à penser qu’il l’étouffait un peu trop. Ici, elle est libre de vivre sa vie, pour le plaisir du lecteur qui ne se lasse pas de la suivre !
Chronique du tome 5, Le Thaumaturge
Nouveau cycle salutaire pour Marlysa qui est partie loin de ses amis pour devenir duelliste. Une histoire originale et maîtrisée de Jean-Charles Gaudin.
pfffff... quel ennui cette album.
Une fin des plus attendue, pas de réel suspens... on est à 1000 lieues des 5 premiers tome.
Il me reste le tome 7 et le 8 à lire, ma compagne me les ayant achetés en même temps. J'espère qu'ils seront mieux.
Car sinon pour moi, la série Marlysa sera terminée.
Cet album ne m'a pas vraiment passionné notamment à cause d'un manque de développement de certains passages mais surtout à cause d'une intrigue très convenue, sans surprise, des personnages sans personnalitée bref un tout bien ennuyant. Globalement le rythme est plutôt bon mais à part 2-3 idées intéressantes pas vraiment développées l'ensemble est plutôt construit sur du vide et autre remplissage. Le final est plutôt rapide avec un sentiment de "tout ça pour ça ?!" qui m'a fait me demander si au final j'aurais pas mieux fait de m'acheter autre chose.
Le dessin reste égal à lui même bien fait et attrayant mais c'est le seul vrai point positif de cet album.