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he Goon arpente la ville accompagné de son pote Franky, aussi frêle et nerveux que The Goon est colossal. Il tente de remettre un peu d’ordre au milieu de toute la racaille, les G-men corrompus et surtout les zombis et monstres en tout genre. Tout ça pour le compte du mystérieux Labrazio, auquel le prêtre zombi aimerait bien piquer son territoire…
Après avoir longtemps collaboré chez Marvel, DC et Dark Horse à de nombreux comics, Powell s’est imposé grâce à sa propre création, The Goon. Delcourt a la bonne idée de nous proposer une sélection des premiers numéros, nous faisant ainsi découvrir une série déjantée, gore et pleine d’humour noir.
Pour ceux qui redouteraient le graphisme parfois insuffisamment abouti des comics, aucun problème, Powell est un virtuose ! Aussi à l’aise dans les gros plans de ses personnages que pour dessiner un zombi à moitié décomposé, il s’affirme tranquillement dans une mise à page dynamique mais lisible et surtout sans l’artifice habituel des tons sombres. L’ensemble est réjouissant, on jubile d’avance en voyant arriver des combats épiques avec des créatures impayables. Le –maigre- scénario est d’ailleurs complètement au service de ce genre d’exercice, puisqu’il est rare d’enchaîner deux pages sans voir le Goon faire usage de ses poings extraordinaires.
Entre ces combats, les dialogues sont savoureux, et l’ensemble ne souffre pas du côté répétitif qu’on pourrait craindre avec ce genre de héros. Bref on se régale… si on ne s’entête pas à dévorer les 160 pages d’une traite. Le format court original convient mieux au style de Powell, car l’absence d’intrigue et de fil conducteur finit par peser. Mais la série n’en est qu’à ses débuts et Powell a créé un style, une ambiance, et des personnages sympathiques. Il lui reste à concocter une histoire digne de ce nom, mais The Goon vaut d’ores et déjà le détour.
The Goon, où le combat d'une brute épaisse contre un gang de zombies qui tente de conquérir la ville ! Un scénario étoffé et plein d'humour, des personnages tous plus tarés les uns que les autres, un dessin superbe... Tout y est pour passer un excellent moment !
9/10, une grande histoire ! J'avais du mal à accrocher au style de dessin, mais en se laissant porter par l'histoire, ça finit par sembler superflu de s'attacher à ce détail ! Goon est un MONSTRE ! Il est géant, il survit à tout. Ce mec est extra et son petit pote-freluquet donne la donne en restant assez humoristique x).
The Goon, comme dit la 4ème de couv' de ce premier tome, c'est un peu le demi-frère rigolo de "Hellboy". Evoluant dans un monde rempli de zombies (dirigés par le maléfique mais pas malin Prètre Zombie), The Goon a mis ses gros bras et sa tronche de débile léger au service du mafieux Labrazio et fait le ménage dans la ville entre nettoyage de mort-vivants et liquidation de dettes. Comme Sullyvan dans Monsters Inc. de Disney, la grosse brute ultra-efficace a un petit pote à grande (et sale) gueule, Franky, pour balancer quelques phrases choc et s'occuper de la logistique.
Donc sur le fond, c'est une banale histoire d'affrontement entre le Mal et le... très Mal. The Goon a une conscience mais il préfère défoncer des crânes de zombies et autres créatures malfaisantes qui lui auraient manqué de respect (ou juste pour le fun). Quelque part, il rend service parce qu'en général, les mecs sur qui ils tombent ont une tronche pas possible. Citons La Boule, un geek chétif avec un bras énorme qui tient en permanence une boule de bowling, Pete le Barbu un calamar géant manchot ou Evets (le mentor du Prêtre Zombie) une chèvre en caleçon à pois avec tétons piercés. Quant au reste de la population, qu’elle soit zombie ou qu’elle squatte le bar du Goon, elle n’est pas jojo non plus.
Complètement délirant dans le dessin donc, s’inscrivant volontairement dans la lignée des comics de science-fiction des années 60, The Goon s'offre quelques incartades plus "graphiques" dès qu'il s'agit de mettre en scène des flashbacks. C'est d'ailleurs pendant ces séquences que le dessinateur fait la preuve de ses qualités, on en regrette presque qu'il n'ait pas choisi ce style pour le reste.
Totalement maître de sa série, Powell se lâche au moins autant au niveau des dialogues qu'il ne le fait avec le dessin. C'est bête et méchant, gratuit, absurde et toujours résolument hilarant. Les situations sont toutes plus improbables les unes que les autres (quand bien même on est chez les zombies) et jamais l'auteur ne se prend au sérieux. La dernière "histoire" reproduite dans ce premier volume ("Attack Of The One Eyed Scumbag From Outer Space") par exemple, est un clin d'œil sarcastique aux scénarios de SF sans queue ni tête.
Ce premier tome de The Goon se lit donc facilement et rapidement. On apprécie de voir le gros bras à la dégaine de docker défoncer des crânes pendant que son pote Francky balance quelques vannes bien nazes. L'absurde omniprésent et l’efficacité des dialogues compensent la relative vacuité des scénarii mais on peut quand même regretter l'absence d'un fil conducteur plus épais, d'une intrigue générale sous-jacente plus profonde. Ceci dit, on passe un très bon moment de rigolade à la lecture de ce premier tome.
Excellent 1er tome , l' univers loufoque et gore sur lequel le Goon régne en maître est très original. Les histoires s'enchainent sans temps mort nous livrant petit à petit les secrets des origines du Goon et de son monde peuplé de zombies.Très agréable lecture.
faut aimer, mais moi j'adore !!!
c'est hilarant, bien déssiné que du bonheur quoi.
J'ai vraiment adoré l'univers completement déjanté d'Eric Powell et son GOOOOOON. Les dessins collent parfaitement à cet univers, les personnages (Goon et Francky) sont tout sauf attachants ... C donc GENIAL !!!
Il y a toujours une phrase qui tue ... bref, C à lire ABSOLUMENT
Une vrai bonne BD, les histoires sont toutes plus delirante les unes que les autres , on croise des rats geants, des loups garous, des vampires,des zombies,des singes zombies et même le pere noel et ses lutins. Et bien sur The Goon et son pote Francky. C'est drole et violent, The goon est assez charismatique avec toujours la replique qui tue. J'ai adoré .