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n publiant le second tome quelques mois à peine après le premier, Dargaud redonne un coup de pouce à une série qui n’avait pas vraiment convaincu au premier essai. Pourtant, Double Masque a de sérieux arguments à faire valoir : un tandem expérimenté à la barre, une présentation séduisante, un contexte historique encore peu exploité et une idée de base plutôt originale. Mais Dufaux n’est pas toujours aussi inspiré que pour Giacomo C. et le dessin de Jamar ne supporte pas très bien la comparaison avec d’autres séries historiques.
Très rapidement, il est évident que ce second volet a été réalisé dans la foulée du premier, sans que les auteurs aient le temps de corriger le tir. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on suit sans déplaisir mais surtout sans passion cette histoire en se demandant où Dufaux veut en venir. On pensait que la Torpille était l’anti-héros traditionnel, un peu brigand mais chevaleresque, et il apparaît à peine dans cet album. On imagine alors que la Fourmi est le véritable personnage central mais son rôle et son influence s’estompent au fil de l’album. A peine croise-t-on l’Ecureuil, intelligente et dangereuse, qu’elle se fait ridiculiser. Quant aux figures historiques, Bonaparte et Fouché, on ne les perçoit que dans un contexte trop anecdotique pour échafauder des hypothèses sur leurs intentions.
On pressent bien que Dufaux veut nous emmener sur le territoire des complots, des machinations qui se font dans le dos de la grande Histoire… on a envie de découvrir que Bonaparte et Fouché luttent pour le pouvoir donné par une étrange puissance occulte. Mais même le plus complaisant des lecteurs aura du mal à se retrouver emporté par les événements. A forcer de ménager le mystère, Dufaux brouille les pistes et se perd lui même en chemin. Fort heureusement, l’expérience est là, et sa dernière planche relance enfin l’histoire. Il était temps, et peut être même déjà trop tard : pour un peu, on n’avait plus envie de connaître la suite.
François dit "la torpille" se retrouve dans les catacombes de Paris en compagnie de "la fourmie" et de ses hommes, ce personnage mystérieux ressemble fortement à Bonaparte, comme un jumeau mais le mauvais coté de Bonaparte.
En meme temps beaucoup cherchent à trouver Opale qui posséde le necessaire de voyage dérobé à Bonaparte.
François fait la connaissance d'une femme redoutable du nom de "l'écureuil".
Une suite toujours aussi bien interressante que le précédant volume.
La suite est dans la meme veine, mais moins interessante selon moi. J'ai moins crpochl qu'au premier tome, peut-etre moins de suspense, peut etre que l'époque a laquelle se deroule la trame ne me passionne tout simplement pas. Meme remarques pour le dessin, bien fait, et le scénario, tout de meme assez bien ficelé. Mais voila, je trouve qu'il manque quelque chose.