Les plans machiavéliques du Magicien de la Grande Ourse, l'odieux Falzar, ont été déjoués par Khéna et le Scrameustache au péril de sa vie. Traversant son infernale machine afin de la mettre hors d'état de nuire, le héros casqué se retrouve entre la vie et la mort. L'aide médicale des Galaxiens arrivés in extremis permet de ramener le Scrameustache dans le monde des vivants. Cependant, une conséquence inattendue de ce sauvetage apparaît, le Scrameustache a été cloné : deux pour le prix d'un !!! C'est l'oncle Georges qui va être content. Mais Khéna aura bien besoin de l'aide de ces deux compagnons pour contrecarrer les plans de Falzar et du mystérieux Satic.
Le Scrameustache fait partie de ces classiques de la bande dessinée que l’on ne présente plus tant cette série a bercé et continue de bercer l’enfance de nombreux lecteurs. Le Scrameustache, c’est avant tout un petit monde qui, à chaque album se met en mouvement pour le plus grand plaisir des enfants. C’est le côté cabochard mais aussi réfléchi du héros à moustache, aidé du naïf Khéna et du colérique Oncle Georges, sans oublier les facétieux Galaxiens et le Ramoucha (une sorte de singe-anguille) plus gaffeur que jamais. Il ne faut pas oublier les méchants (Falzar, les Kromoks et autres) plus bêtes que réellement dangereux. Le Scrameustache, c’est avant tout, pour les plus jeunes des lecteurs, une remarquable initiation à la science-fiction, dans laquelle l’amitié et le courage sont toujours récompensés.
L’Antre de Satic ne déroge pas à la règle et marque même un certain retour aux sources pour cette série déjà trentenaire. Après une certaine baisse de régime observé dans les derniers albums, la qualité est à nouveau au rendez-vous. La stabilisation du dessin de Walt (fils du créateur Gos, toujours au scénario) a sans aucun doute sa part de responsabilité dans cette évolution positive.
L’Antre de Satic plaira donc sûrement à son public cible : les enfants. Les autres, plus guidés par la nostalgie, devront petit à petit se faire à l’idée que ce n’est pas la série qui vieillit mais bien eux-mêmes.
Si on se base sur l'album précédent, on commence à se perdre à un moment donné et on n'arrive plus à comprendre l'histoire. Néanmoins l'imagination est bien présente mais la compréhension l'est moins.