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dapter un classique de la littérature en bande dessinée n’est pas chose aisée. On ne peut s’empêcher de comparer les deux ouvrages et de pinailler pour des futilités. Dans ce domaine, Delcourt Jeunesse a toujours fait dans la qualité. Que ce soit Le Vent dans les Saules de Michel Plessix d'après Kenneth Grahame, Sans Famille de Yann Dégruel d'après Hector Malot ou encore Les Fables de la Fontaine, tous ces albums ont reçus un excellent accueil public et critique. En ce début d’année 2005, David Chauvel et Enrique Fernàndez s’attaquent au Magicien d’Oz de L. Franck Baum, chef d’œuvre du livre pour enfants adapté au cinéma à plusieurs reprises.
Dorothée vivait au milieu des grandes plaines du Kansas avec son oncle Henri, sa tante Em et Toto, son petit chien. Un jour, un cyclone frappa la région et emmena la maison, où s’étaient réfugiés la petite fille et l’animal, au pays d’Oz. Pour pouvoir rentrer chez elle, Dorothée doit se rendre au palais d’Emeraude, où vit le grand Oz, en suivant la route de briques jaunes. En chemin, elle rencontrera un épouvantail, un homme de fer blanc et un lion qui l’accompagneront dans sa quête…
David Chauvel, auteur notamment de Ring Circus, adapte avec brio les aventures de cette petite fille à la robe bleue et blanche. Tout en douceur et en reprenant certains passage du texte original, il nous fait voyager dans le monde merveilleux d’Oz. On s’attache très facilement aux différents personnages, ainsi qu’à leur histoire. Ceux d’entre nous qui ont maintes et maintes fois relu le roman trouveront peut-être que les auteurs ne s'attardent pas assez sur certaines actions. Toutefois, on retrouve toute l’émotion de nos souvenirs dans les dernières pages de ce premier volume…
Le trait d'Enrique Fernàndez est proche du dessin animé et on ne peut que rester ébahis devant ses planches. Ce dessinateur espagnol, dont c’est le premier album, impressionne par sa maîtrise des gestuelles et expressions du visage. Malgré une Dorothée qu'on aurait imaginée plus fragile et douce, les autres personnages sont fidèles aux descriptions de L. Franck Baum. La semi-déception de ne pas assister à des passages purement contemplatifs n’enlève rien à la qualité des décors, qui sont à la hauteur de nos attentes. En plus de nous offrir de superbes planches, le dessinateur assure également la mise en couleurs. Celle-ci est très réussie et accentue un peu plus le coté magique du pays d’Oz, qui contraste avec la grisaille du Kansas.
Une fois de plus, Delcourt Jeunesse publie une adaptation fidèle et réussie d’un classique de la littérature. Ce premier volume couvre un quart du roman, on a déjà hâte d’admirer le champ de coquelicots ou encore le palais d’Emeraude. Bref, on s’impatiente déjà de retrouver Dorothée sous le pinceau d’Enrique Fernàndez…
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J’ai bien aimé cette adaptation du célèbre roman publié en 1900 qui avait donné lieu à un film culte musical américain sorti en 1939 et réalisé par Victor Fléming (Autant en emporte le vent).
Il est vrai que je ne connaissais pas l’histoire originale et que ce fut pour moi une véritable découverte. Il y a une véritable richesse dans cet univers parallèle où l’on croise des êtres étranges qui accompagnent Dorothée une jeune orpheline élevée dans une ferme du Kansas par sa tante et son oncle : un lion couard, un épouvantail de paille qui marche et un bûcheron de fer blanc tout raccommodé.
Je suis agréablement surpris par le fait qu’une telle vieille histoire garde encore des consonances tout à fait modernes. J’ai un peu tiqué sur le fait que l’auteur annonce qu’il s’agit d’un cyclone qui a emporté la maison de Dorothée avant qu’elle n’ait pu se réfugier. Le terme cyclone est scientifiquement inapproprié puisqu’il s’agit bien du phénomène des tornades qui sévissent chaque année dans le Middle Ouest américain. Cette méconnaissance météorologique fait preuve d’un certain amateurisme des auteurs peu renseignés sur le sujet.
Le dessin est tout juste correct. C’est dommage car ce monde merveilleux aurait pu donner libre court à plus de fantaisie visuelle.
Au final, j’ai plus l’impression d’avoir été séduit par la richesse de l’œuvre originale qui transparaît que par l’adaptation faite par cette bande dessinée.
histoire :
Dorothée, une jeune fille du Kansas, voit sa maison s'envoler dans une tornade qui l'amènera jusqu'au pay d'Oz.
Le seul moyen pour revenir chez elle est d'aller voir le Macien D'Oz en suivant le chemin pavé de brique jaunes.
Pendant son voyage, elle rencontrera des compagnons de route qui l'aideront dasn sa quête.
j'ai adoré cette histoire par son côté frais qui s'en dégage et les leçons de morale qui nous incultent ( courage, confiance en soi, amitié, persévérance, ....).
Les dessins sont superbe par un trait pure, malgrè le fait que je trouve que Dorothée resemble quelque fois à un garçon :? . Et les couleurs sont somptueuses lumineuse, contasté,. Elles subliments le dessin pour créer un monde rappellant illustrés les livres pour les enfants qui nous replonge dans notre enfance.
Je conseille cet ouvrage à ceux qui veulent se plonger dans un livre sentant bon les contes qui nous font encore rêver :D