L
a princesse Viagra, du royaume de Mormoille, doit convoler en justes noces avec le prince de Moillenoeuds. Cependant, pour parvenir jusqu'à son futur époux, elle doit traverser le royaume de Torgom et, surtout, en ressortir vierge. Sans quoi, elle se retrouvera définitivement vieille fille. C'est là que tout se complique, puisqu'elle rencontre sur son chemin Krän et Kunu, qui n'ont évidemment qu'une seule idée en tête : lui faire perdre son si important pucelage. Et comme, en plus, la Mort et le Destin se mêlent de la partie...
Cette intrigue simplette sert de scénario au nouveau Krän, La Princesse Viagra, dont on ne retiendra que les prestations jubilatoires de la Mort et du Destin, bien plus étoffés que les personnages.
Après quatre excellents premiers tomes, un cinquième un peu plus faible, et une Encyclopédie excellente, Eric Hérenguel abandonne le scénario de sa série à d'autres, et bien mal lui en prend : blagues salaces et sous-entendus grossiers semblent être l'unique ingrédient de ce tome 7 des aventures de Krän le barbare. On perd toute référence au jeu de rôles, pour ne "gagner" qu'un humour lycéen lourdingue et omniprésent.
De plus, Franck Zimmermann et Véronique Mailloux aux couleurs ont laissé leur place à Dameex, dont la palette Photoshop est un peu faiblarde et fade.
Le dessin d'Hérenguel reste sympathique même si très (trop?) rapide sur cet opus. Certains personnages paraissent bâclés, les traits sont très brutaux à l'image de la couverture.
Décidément, ce tome 7 apparaît comme l'album à oublier d'une série par ailleurs réjouissante, où chacun trouvera un élément humoristique qui lui plaira.
Une nouvelle histoire de Kran avec cette pauvre princesse vierge !!!!
Un très bon moment de lecture.
Dialogue et blague toujours présente et de 'bon gout'.
Recommande fortement
« La princesse Viagra, du royaume de Mormoille, doit être unie au prince de Moillenoeuds pour avoir tout plein de moutards princiers et vivre heureux jusqu'à la fin de leurs jours...
Juste un minuscule "hic", elle doit faire un long voyage pour le rejoindre et elle doit rester vierge, pure, avoir sa rondelle quoi...
Pour se faire, elle est escortée par une minable bande de gardes qui se fait bien entendu massacrer... (là, je ne raconte pas l'histoire, mais un rapide préambule obligatoire...).
Et deviner qui arrive... mon indice, ce n'est pas un beau prince charmant puceau chevauchant un magnifique destrier et accompagné de son poétique page... mais notre anti-héros Krän le barbare aux pensées purement guerrières et phalliques, portant son adorable petit garou sans défense (si, si, quand il est petit) et accompagné de son vulgaire Kunu.
Les présentations sont simples : Krän le barbare est un barbare, Kunu est cul nu, garou est un garou et la princesse viagra est la version humaine de la pilule : elle fait bander ! (pas de vulgarité, c'est dans le dictionnaire et la BD).
Je m'égare, mais nos héros également... bref, ils se retrouvent tous embrigadés dans une folle course à la virginité... ou pas !
A votre tour de le découvrir, en lisant cette petite merveille vulgaire mais ô combien amusante !
Bonne lecture. »
Bon Krän, c'est typiquement la BD-vide-neurone.
On rentre du boulot, on se pose dans une banquette confortable en mettant un peu de musique et on ouvre un Krän. Là on oublie toute cette foutue journée et on se marre tout seul.
Dans Krän, les jeux de mots au 18ième degré contoient l'humour gras et les allusions divers et variées pleuvent dans tous les sens. Le tout sur un dessin agréable sans être d'une finesse démente.
En bref, Krân est un peu le Bigard de la BD : on sait que c'est drole, personne n'ose le dire, alors on va le faire. Là, c'est pareil, Krän, on sait ce qu'il va y avoir et fonce droit dedans.
Ce dernier tome est à mon sens assez bon. Le scénario est peut être un peu faible et la chute brutale tirée par les cheveux mais bon, Krän ne se lit pas pour ça.
C'est pour la détente qu'on empreinte les sentiers sinueux de Thorgnol avec Krän et Kunu alors on va pas chercher plus loin.
Honnêtement, c'est un des meilleurs albums de la série. On se fend la gueule sans s'arrêter du début à la fin. Le duo Hérenguel/Richez en scénar, c'est franchement désopilant. Rien que pour voir la Mort danser Staying alive ca vaut le coup d'oeil.