P
aris, 1781. Un jeune orphelin est l’objet d’une curieuse expérience effectuée avec un masque, rite initiatique qui lui attribue un animal totémique : la fourmi. Quelques années plus tard, en 1802, un escroc répondant au surnom de « la torpille » est appréhendé et conduit auprès du Premier consul, Napoléon Bonaparte. Ce dernier lui confie une mission : retrouver un coffre secret qui lui a été dérobé. « La torpille » n’a évidemment pas le choix et cela le conduit à collectionner les ennuis.
La paire Dufaux-Jamar, qui avait signé la mémorable série « Les Voleurs d’Empire », nous revient avec un diptyque. On ne peut s’empêcher de faire un rapprochement avec leur première série tant les ressemblances sont nombreuses. Dufaux mêle toujours avec adresse éléments occultes et description historique, tout en y intégrant un ton beaucoup plus léger que sur Les Voleurs d’Empire. Ce ton se retrouve aussi dans le dessin de Jamar : celui-ci intègre ainsi dans son trait réaliste si particulier quelques éléments caricaturaux, donnant un aspect moins figé à l'histoire.
Fort agréable, cet album se laisse lire mais est loin de passionner son lecteur, comme Dufaux avait réussi à le faire sur des séries comme Giacomo C. ou Murena. Malgré une maîtrise parfaite de l’histoire par les auteurs et un dessin fort plaisant, Double Masque sent le réchauffé : reprenant les mêmes éléments que dans les Voleurs d’Empire, les auteurs n’ont fait que les adapter et les replacer dans une autre période historique. Avec comme conséquence que les évènements s’enchaînent sans que l’on se sente vraiment impliqué ou même intéressé par le sort des protagonistes ou le dénouement de l’intrigue.
Dufaux est l'un de mes scénaristes préférés et je n'avais pas encore découvert cette série qui ne devait être qu'un diptyque au départ. Notre héros, évadé du bagne, va devoir évoluer entre Bonaparte et son double masqué à savoir la fourmi. Dès le premier tome, on devine déjà le lien étrange entre ces deux personnages.
L'un des atouts de cette série est également de réserver une part belle à des personnages secondaires intéressants. Pour le reste, cela demeure assez classique dans la construction mais c'est efficace. Le dernier tome va fourmiller de détails intéressants concernant le sacre de Napoléon.
Le dessin ne va pas aussi loin que je pense dans le réalisme ce qui lui confère un caractère un peu hésitant. Il y a également des différences de colorisation assez marquantes entre les différents tomes.
Bref, on comprendra qu'il y a une prise de liberté par rapport à l'histoire officielle mais on se laissera guider par l'aventure. Il manque juste un tout petit quelque chose pour faire réellement la différence.
Un mystérieux personnage donne, en fin de 18è siecle, un masque magique à un garçon né le même jour que Bonaparte.
En 1802, Bonaparte, consul à vie, engage un petit voyou pour l'aider à retrouver un mystérieux nécessaire de voyage, sur lequel Fouché a également des vues.
Cette première partie est surtout selon moi une introduction à une série qui va alterner les mystères, entre fantastique et petite histoire qui va se méler à la grande. On est un peu intrigué et on a envie de lire la suite, même si cela ne nous transcende pas non plus. Selon moi, le scénario ne nous donne pas encore tout ce qu'il a et reste un peu mine, et je suis un peu déçu par le découpage de Dufaux. Les décors et couleurs sont très bons.
A lire, cependant.
L'histoire débute en aout 1802 au moment ou Napoléon Bonaparte est promut par le sénat.
Un jeune homme, François qui passe sont temps à commettre des vols ou autres petits délits, est convoqué par Napoléon pour qu'il lui retrouve une boite de peinture, qui contiendrait quelque chose d'important, s'il ne le fait pas il serat enfermé au bagne.
Une superbe nouvelle série historique que nous livre içi Dufaux.
Après tant d'éloges par la plupart des autres commentaires, je dois dire que je n'ai pas autant été subjugé par cette série. Le dessin est bon, les décors sont très bien restitués, on se trouve bien plongés dans cette France napoléonienne. Pourtant, le scénario, bien que bien monté, ne m'a pas totalement emballé. Cependant, il s'agit d'une série à lire, et je vais lire la suite.
Je n'ai pas vraiment accroché. ça sent un peu le déjà vu dans l'esprit et l'univers.
BD trés sympathique, et instructive en plus. les personnages sont attachants, l'epoque romanesque, l'intigue bien amené et traité.. la dose de mystere au poil bref excellent album; et trés bel objet pour ne rien gacher
Ah !!! Enfin une sortie intéressante !... Vivement la suite. Effectivement, les dessin sont superbe, dans l'esprit de Giacomo C. L'histoire est bien montée, la mayo prend, vivement la suite !... Bravo
Excellent album, pour un nouvel héros qui fait effectivement penser à Vidocq. C'est amusant que dans "Les Voleurs d'Empire" (des mêmes auteurs), le personnage de Lévadé s'en inspirait également pour son passage du statut de bandit à celui de serviteur de la police. Perso, "La torpille" me fait davantage penser à Giacomo C, mi-gentilhomme, mi-voyou, expert en escroqueries diverses. Jamar demeure un véritable virtuose pour dessiner le "Paris disparu", et l'histoire est bien sympathique, même si elle manque un peu de profondeur. On verra la suite.
Une superbe aventure à l'époque de Napoléon Bonaparte. Le héros est entièrement inspiré du personnage de Vidocq (même année et lieu de naissance, même morphologie...Etc...) Si la BD devait s'appeler "Vidocq", ce n'est pas pour rien. Les dessins de Jamar sont magnifiques et très documentés quant à l'histoire, c'est un régal. Vivement le Tome 2 et j'éspère d'autres aventures de la Torpille.