Docteur Big Love 2. Assurance tout X

Il s'appelle le Docteur Big Love, il est sexologue de profession. Il est à votre service "sept jours sur sexe". Son assistante, Magaly, est une bimbo type bombe sexuelle, gâtée par Dame Nature, qui n'en finit pas d'exciter tous ses patients voyeurs et qui organise des réunions "fuckerwaere" pour présenter à ses copines les nouveaux gadgets sexe.

Affligeant, vulgaire, et surtout non-drôle sont les premiers adjectifs qui viendront à l'esprit de l'égaré qui aura franchit le seuil de cet album. Ne pas faire rire n'est pas le moindre des défauts pour un album qui se veut "humoristique". Qu'est ce que l'humour ? Voilà une question en forme de sujet de philo pour le baccalauréat à laquelle les scénaristes de cet album ont une réponse bien à eux : être le plus lourd possible en tapant au-dessous de la ceinture.

Un exemple en l'occurrence valant mieux qu'un long discours (au cas où le résumé de l'album ne vous aurait pas déjà convaincu), voilà un petit extrait de ce que l'on peut trouver au fil des pages, réunion "fuckerwaere", le décor est planté (sic!) : "Maintenant je vais prendre les commandes de godemichés...
- Je vais prendre le gros rouge là !
- Le transparent pour moi !
- moi je veux le rose là bas !
- Alors pour le rouge, pas de problème, le transparent tu as de la chance il en reste un, par contre le rose, désolée c'est le saucisson pour l'apéritif !"

Si à la lecture de ces quelques lignes, vos zygomatiques n'ont fait qu'un tour, précipitez-vous sur cet album, 45 autres gags du même acabit vous attendent pour votre plus grand bonheur. Par contre si l'affliction vous guette, n'allez pas plus loin.

C'est dommage que le scénariste de "L'épée de Cristal", Jacky Goupil, se soit fourvoyé dans cette direction là, malheureusement ce n'est pas son coup d'essai, ayant commis un certain nombre d'autres albums exploitant la même veine, à savoir celle de l'humour rance. Le plus à plaindre étant sans nul doute Gyzmo, le dessinateur, qui ne démérite pas malgré les non-gags que ses scénaristes lui ont infligé.

A fuir donc !