Début de notre ère : Un chef barbare affronte l’empire romain. Vaincu, il est mené à Rome pour devenir gladiateur avant de disparaître dans des conditions surnaturelles.
De nos jours : Mélanie est sur le point de se marier avec le séduisant Tony, mais dans la limousine les conduisant à l’église sa vie change irrémédiablement suite à l’apparition d’une colonne de lumière aspirant son fiancé… Pour elle il n’existe qu’une explication : Tony a été la victime d’une « Alien Abduction » c’est-à-dire l’enlèvement d’un humain par des extraterrestres.
Quelques années plus tard Mélanie est devenue une journaliste spécialisée dans les phénomènes paranormaux. Elle est résolue à percer le mystère entourant ces disparitions et continue désespérément à rechercher Tony.
Ce résumé (tronqué pour la chronique) proposé par Les Humanoïdes Associés sur leur site Web se suffit à lui-même pour connaître le début, le milieu et la fin de ce premier tome. Celui-ci est en fait une longue introduction de la série, mais au lieu d’appâter le lecteur que je suis, il aurait plutôt tendance à me faire bailler… Pour comprendre cette réaction, voyons plus en détails les caractéristiques de cet album.
Tout d’abord l’histoire, signée par Corgiat & Galliano, est loin d’être originale mais ce n’est pas réellement le problème, elle est surtout mal construite. Durant 17 pages, nous avons les conquêtes de Heddaya en l’an 120 avant J-C et sa disparition, ensuite nous avons le pré mariage et la disparition de Tony sur 18 pages pour enfin venir à ce qui nous intéresse, les actions de Mélanie cinq ans après. On se demande alors quel peut être le lien entre la première partie et la seconde hormis les deux disparitions, surtout que l’on ne revient pas sur celle du barbare par la suite ! Ajoutez à cela des personnages et des situations peu crédibles, des piques d’humour qui tombent à plat et un thème maintes fois exploité, vous obtenez « L’Appel des Dieux ». Ce qui est d’autant plus dommage que la dernière partie de l’album (les 11 dernières pages) est intéressante…
En ce qui concerne le dessin de Ponticelli et Pécout, il n’est pas très attrayant, mais il s’améliore au fil des planches. Le trait prend de l’assurance, le dessin est meilleur sur la fin et augure d’un tome 2 plus maîtrisé graphiquement. Les couleurs de Juliette Nardin ne sont pas vraiment agréables, surtout durant la période qui traite de notre époque où l’on constate une surenchère d’effets de lumières.
Le troisième album paru cette année et scénarisé par Sylvianne Corgiat n’est guère enthousiasmant. Là où elle avait su nous intriguer avec Lune d’Ombre, elle ne réussit même pas à nous intéresser avec Stellaire. Le plus gros reproche que l’on puisse faire à cet album est qu'une vingtaine de planches, voire plus, semblent inutiles pour le moment…
J'ai détesté les dessins qui me font penser au Régulateur pour le côté grossier et inachevé du graphisme. les couleurs sont meilleures.
L'histoire est pas trop mal, ce passage des combats antiques aux USA de nos jours peut promettre de belles choses si le lien se révèle crédible. A voir avec le reste des tomes mais ca tarde un peu ...