T
rois hommes aux profils différents : un boxeur, un ex-flic et un informaticien. Une mission : en complément d’une équipe spécialisée et contre un salaire substantiel, veiller aux faits et gestes de l’héritière de la deuxième fortune de France pendant trois mois. Un lieu : une bâtisse cossue perdue dans une propriété où la jeune femme vit recluse sous la coupe d’une dame de compagnie au profil avantageux. Mais pourquoi déploie-t-on un tel dispositif pour assurer sa sécurité et la préserver de tout contact avec l’extérieur ?
Avec un groupe d'individus mal assortis contraints de passer un moment ensemble dans un endroit isolé où les non-dits sont la règle et le dessein des commanditaires non révélé, voici jetées les bases de la classique recette unité de temps – unité de lieu. Au cinéma, c’est souvent le cahier des charges propre aux productions à budgets limités peuplées d’acteurs débutants et de bimbos siliconées aux prises avec un secret d’État ou un tueur sanguinaire. C’est alors l’occasion de donner leur première chance à certains jeunes prodiges ou… d’offrir leur premier ratage à des futurs spécialistes du Z. C’est aussi ce que l’on appelle le cinéma « de genre » : un soupçon de mystère, un brin d’action, une pincée d’érotisme et, si possible, du rythme. Un registre que l’on retrouve aussi fréquemment en BD depuis quelques temps.
Ici, la mise en image est plutôt plate, les visages un rien figés et les arrière-plans trop souvent géométriques. Mais le récit retient davantage l’attention. Il compose assez bien avec tous les poncifs énoncés en les brassant habilement même si certains dialogues sont un peu convenus et si certaines expressions n’auraient pas mérité d’être mises en exergue (ex. « p’tit con ! », « tu flippes ! » en gras).
Au final, une première partie de diptyque suffisamment bien troussée pour nous donner envie de jeter un œil au tome 2 annoncé dans les six mois à venir.
Je me suis limité au deux premiers tomes qui forment un diptyque et qui est amplement suffisant. Aller plus loin n'avait plus aucun intérêt pour moi.
Ce n'est pas une oeuvre très originale car cela joue essentiellement sur une atmosphère d'enfermement assez pesante dans un huis-clos assez étrange entre 5 personnages. La mise en scène et le scénario sont assez efficaces pour tenir en haleine le lecteur jusqu'au bout bien qu'il n'y ait rien de vraiment fracassant.
La personnalité des trois gardes du corps affectés à la surveillance d'une fille assez bizarre se dévoile peu à peu. Il y a une progressivité que n'aurait pas renié un auteur comme Bec, le tout pour pouvoir ménager des effets. C'est très cinématographique comme approche.
Le final ne sera malheureusement pas à la hauteur de ce qu'on pouvait espérer. Les révélations ne sont pas crédibles. Je ne conseille pas l'achat. Ma réelle note : 2.5 étoiles.
bof!!!
Le scénario fait du surplace et n'arrive pas à capturer l'attention. Le suspens est réduit à son minimum puisqu'on apprend rien dans ce tome.
Histoire d'accrocher le lecteur on y rajoute violence et érotisme gratuit.
Les dessins sont à peine juste.
Je crains d'être déçu par le tome 2.
5/10.
Trés bon premier tome, le suspens est en place, le dessin agréable, le nombre de protagoniste bien choisi, le huis-clos fonctionne donc trés bien, cela dit la qualité de ce dyptique dépendra vraiment du tome 2 qui semble en dessous selon les commentaires qu'on peut voir... (en même temps, c'est souvent inévitable: ouvrir des "portes", multiplier les mystéres passionnent souvent le lecteur, mais leurs résolutions sont souvent déçevantes....)
Ce tome 1 pose le décore d'une histoire très énigmatique et nous tient en haleine. A la fin on s'empresse de lire le tome 2.
autant le premier album vous laisse sur votre faim
autant le deuxieme album decoie beaucoup par son contenu
bien dommage car le scenario etait bien amener
il serait sur un nouveau cycle en esperant que celui ci de meilleur
crue que le deuxieme
Décidement la collection Grand angle nous réserve bien des surprises.
Un suspens envôutant à huit clos, 3 personnes au profil différents embauchés pour surveiller pendant trois mois la fille d'un milliardaire.
En premier abord, le dessin m'a plu, les couleurs assez fades collent parfaitement à cette atmosphere glauque. Mais le scénario est parfaitement maitrisé tout au long de ce premier tome, l'histoire se met progressivement en place, et est menée tambour battant. On attends la suite avec impatience.
On ne saura rien du tout au bout de ce premier tome qui pose énigmatiquement tous les pions sur le jeu... D'où cette envie pressante de dévorer le tome 2 ! Et puis, c'est chouette, les séries courtes, y'a pas à dire ! ;-)
Avec sa couverture assez énigmatique et son titre on ne peut plus flou, il y a pas à dire, elle attire et interroge. Un peu à l’image du personnage donnant son nom à cette série de 2 tomes.
Le scénario est assez bien travaillé et maîtrisé. Les zones d’ombres et les interrogations y sont légions. Le lecteur se demande assez rapidement ce qui se trame dans cette immense propriété où réside deux jeunes et magnifiques femmes ? Pourquoi y a’il autant de gardes ? Et surtout pourquoi avoir engagé trois hommes supplémentaires aux passés et aux motivations si différents afin d’assurer la protection rapprochée de Judith.
La personnalité des trois « gardes » s’y dévoile (et évolue) progressivement sans nous permettre de se faire une opinion précise à leur sujet.
Le dessin est assez plaisant et réaliste. Il capte et rend assez bien le mouvement et les quelques scènes angoissantes.
Par contre, certaines cases sont complètement floues, suite à un problème d’impression je suppose, ce qui nuit à la qualité de la BD (cf pages 17 et 24).
Les couleurs assez ternes ou sombres ne sont perturbées que par les vêtements de Judith et de Julia son étrange dame de compagnie.
Il s’agit donc d’une BD assez intéressante sachant ménager ses effets. Tout son intérêt devrait se sublimer avec la suite et fin dans le tome 2.