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Arclan, la vie des quatre héros s'entrecroisent pour bientôt se réunir. Sylène, l'amazone du peule des Tadler, est sur le point de retrouver sa sœur disparue. Lekard, déchu de son poste de garde du corps privilégié de la fiancée du gouverneur, tente de la tirer des griffes du gang du "Sabre". Olgo veut se rendre sur "l'île du plaisir" pour enlever sa dulcinée. Quant au "Sans-Nom", son seul plaisir est d'engloutir toutes les âmes noires qui ont le malheur de croiser son chemin. Ces destins qui semblent si éloignés les uns des autres vont se rejoindre dans cet album qui clôt une série commencée il y a tout juste trois ans.
Le concept des Princes d'Arclan est plutôt original. Quatre personnages débarquent dans une ville d'apparence hostile. D'aspirations et de cultures différentes, ils souhaitent se faire une place dans une cité qui est loin de ressembler à un lieu de villégiature. Sur fond de chronique sociale mêlant fantastique et héroïc-fantasy, leurs aventures vont les mener dans des endroits aussi hétéroclites que des bas-fonds sordides occupés par la pègre locale, l'impressionnant palais du gouverneur ou "l'île du plaisir", genre de maison close très luxueuse.
Ce quatrième et dernier tome, "Le Sans-Nom", est censé d'une part faire découvrir ce mystérieux individu au visage constamment caché par une cape noire et d'autre part répondre à de nombreuses questions restées en suspend. Si l'intrigue principale trouve effectivement son épilogue, les informations livrées en définitive sur les quatre protagonistes ne répondent pas à toutes les attentes. Lekard, par exemple, est présenté comme un homme "qui cache un lourd passé". Celui-ci restera malheureusement obscur jusqu'à la fin. Sort identique réservé au Sans-Nom et à l'origine de son étrange pouvoir qui ne sera pas dévoilée.
Malgré ces quelques petites déceptions, il serait difficile de ne pas saluer une série au nombre de tomes limité, à la qualité constante et au rythme de parution plutôt soutenu : de quoi satisfaire un lectorat des plus exigeants. Les auteurs n'ont visiblement pas chômé depuis la sortie de "Lekard" en 2004 ! D'autant que le dessin est loin d'être désagréable : des décors fouillés, des scènes d'action plutôt réalistes ainsi qu'un talent non négligeable pour mettre en valeur des personnages féminins souvent dénudés et aux formes très généreuses. Sans doute pourrait-on reprocher à certains moments des visages manquant d'expressivité et aux proportions plutôt étranges.
Les Princes d'Arclan est une bonne série de divertissement. Plutôt classique par les thèmes, elle a le mérite d'être originale dans la façon de les présenter. Sans révolutionner le genre, elle offre un vrai plaisir de lecture et c'est bien là l'essentiel. Dans un tout autre style, Laurent Sieurac et Jean-Charles Gaudin préparent l'adaptation de la saga de Robin Hobb, L'Assassin Royal, dont le premier tome devrait sortir courant 2008.
Lire la chronique du tome 1 des Princes d'Arclan
Cette série est très bien réussis.
On découvre dans chaque album un petit plus sur chacun des quatres personnages arrivés en meme temps au pays d'Arclan.
L'un de mes personnage préféré est le sans nom, tout simplement parceque j'aime bien tout se qui tourne autour du mystére, et se personnage a en lui une part de mystère que j'apprécie de retrouver.
Une des meilleurs histoire que Gaudin à pu créer.