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lors que Cisqua prend en main l'entrainement de Cou, ce dernier se fait difficilement à la manière dont sont dispensés les cours. Préférant s'éclipser, il réalise que Ren est beaucoup plus liée à lui qu'il ne le croyait jusque là. C'est auprès de Rowen qu'il apprend alors à maîtriser son pouvoir avant d'en faire la démonstration dans un tournoi. Mais son enthousiasme après quelques victoires retombe lorsqu'il affronte Rasati qui se bat pour sauver sa soeur...
Au quatrième tome, le titre n'a pas réellement fait de progrès en ce qui concerne le scénario : peu d'innovations et d'originalités dans un genre déjà sur-représenté. Le récit entame des phases d'entraînements et de maîtrise des pouvoirs, s'intéresse au lien unissant le héros et son amie et tourne autour de combats organisés pour divertir la population sans que l'ensemble ne soit bien utile dans l'arc principal.
Les sentiments mènent la barque à travers trois situations. D'abord le lien unissant les deux personnages principaux s'affirme, de la petite scène de séduction à la compréhension de l'autre. Puis un flashback révèle que Rasati est aux ordres d'un bourgeois qui tient en otage sa jeune soeur. Enfin, le duel impose un dilemme à Cou : gagner pour se faire un nom ou perdre pour aider Rasati ?
Le point positif est le formidable gain en charisme de Cou une fois qu'il ne fait qu'un avec son arme. Le personnage apparaît transformé dans les affrontements et promet bien plus qu'au départ, devenant enfin plus intéressant que Rowen qui lui volait la vedette jusqu'ici.
Aucune évolution dans le dessin ne se fait ressentir. Les décors et fond détaillés sont quasi absents, l'auteur se concentrant clairement sur le premier plan. La lecture est alors toujours aussi rapide, mais le contenu ne donne pas forcément envie de se jeter sur la suite.
Les problèmes d'impression du tome 1 corrigés dans le tome 2 ne sont pas réapparus. Une chose manque toutefois : un court résumé des opus précédents.
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