V
ous avez certainement entendu parler de l'agence américaine Stargate qui enquête sur les phénomènes paranormaux en tout genre ! Mais connaissez-vous "La fondation Vane", l'ancêtre de cette agence créée pendant la seconde guerre mondiale ?
Cette fondation a pour but l'étude et la maîtrise des effets sur le hasard de cartes de tarot bien spéciales appelées "Arcanes" et le développement des pouvoirs parfois phénoménaux de leurs propriétaires.
Issue de la série mère Arcanes, dont le tome 3 est paru au mois de mars dernier, Arcane Majeur relate la genèse de la fondation Vane par le biais de l'apprentissage du maniement des cartes par de futurs agents. Pandora est une élève très douée, détentrice d'un Visconti Sforza un jeu de tarot très puissant hérité de sa mère qui n'était autre que la protectrice de "Little boy", bombe larguée sur Hiroshima en août 1945 par le tristement célèbre "Enola Gay". C'est sa formation et son évolution que nous suivons, accompagnée de "Chance" un joueur plus magouilleur qu'amateur rencontré par hasard. A eux deux ils vont devoir défier le roi jaune, maître suprême du hasard, sans nul doute un être maléfique.
Mâtinés de mafia et de CIA dans les années d'après guerre, le tout enrobé de phénomène extraordinaire, cet univers et cette série jouent sur le paranormal pour expliquer certains faits réels. On y rencontre les plus hauts personnages de l'histoire des Etats-Unis des années 50, plus ou moins fréquentables, tous concernés ou impliqués dans cette grande partie de cartes qu'est l'Histoire. Ainsi crédibilisées, les aventures décrites prennent un goût d'envisageable bien agréable.
Les auteurs se basent également sur l'hypothèse d'un équilibre chance/malchance, qui veut que lorsqu'une surdose de chance est "utilisée", son équivalent malchance doit être puisé quelque part sur la Terre.
L'ensemble donne un récit intéressant et original si vous aimez le non-rationnel, les cartes de tarot joliment dessinées, les héros qui se sortent toujours de mauvais pas (mais là c'est normal, ils manipulent la chance) et les années 50.
Poster un avis sur cet album