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etite Louve est une enfant sioux, mais a l'âge de devenir une jeune fille. Dorénavant elle doit aider les adultes dans les tâches quotidiennes, elle n'a plus le droit d'aller jouer avec les petits. Pourtant, un jour, elle trouve un louveteau et décide de partir seule pour l'aider à retrouver son clan.
Dès les premières pages de cet ouvrage, on est décontenancé par le dessin 3D. Ce qui semble être un atout au cinéma, car il ouvre de nouveaux horizons, est ici d'un intérêt très relatif. Les personnages de Moreno sont raides et inexpressifs, on ne voit pas bien où ils regardent, ni quelle attitude ils adoptent, ce qui est souvent reproché aux jeux vidéos. Les visages sont tous dessinés de la même façon et on en arrive à confondre l’enfant et sa mère tant les traits sont proches. Même si on devine le travail immense que représente un tel dessin, on ne peut que regretter les techniques classiques.
Tant pis ! Laissons le dessin de côté et penchons-nous sur l'histoire. Hélas, on arrive rapidement à la trentième planche et la question se pose : que s’est-il passé ? Toutes les situations sont attendues, aucune surprise ! L’histoire de Petite Louve est jolie, elle se termine bien, mais on attendait un peu plus d’épaisseur. Les textes sont aussi raides que les expressions des personnages. Ce qui pourrait plaire à un public très jeune, laissera les plus grands et les adultes sur leur faim. Pour finir, la dernière page et la couverture nous laissent deviner que Petite Louve pourrait retrouver son jeune protégé, espérons que d’ici-là, tout ce petit monde aura mûri et nous passionnera un peu plus.
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