C
lara est une lycéenne qui utilise sa beauté et la fortune paternelle pour aplanir toutes les difficultés auxquelles elle doit faire face. Payant ses camarades afin qu’ils fassent ses devoirs, séduisant les professeurs pour qu’ils oublient ses retards à répétition, elle profite de son temps libre pour faire les boutiques et dépenser sans compter. Jusqu’au jour où son père apprend ses méfaits et lui coupe les vivres… Comment cette pimbêche fera-t-elle pour s’en sortir ?
Difficile de dire quoi que ce soit de positif sur ce pseudo manga franchouillard. Les graphismes sont tout juste médiocres, l’histoire est un prétexte à des passages aussi graveleux qu’écoeurants, et surtout l’humour… Comment dire. Il est rare de tomber sur une bande dessinée dont toutes les vannes tombent à plat. Breath Effect est de celles-là. Surtout que dans le même temps, l'auteur s'aventure sur le terrain lui aussi glissant de la psychologie de bazar, avec des discussions d'une portée intellectuelle à en tomber à la renverse.
Pour les plus indulgents, Breath effect apparaissait comme un OVNI dans Shogun où elle est pré-publiée, à la limite (franchie ?) de l'erreur éditoriale qui décrédibilise d'autres initiatives bien plus intéressantes de la revue. Les autres n'en finissent pas de se lamenter en constatant qu'une majorité de fanzines propose des récits tellement mieux construits que cette chose et qui ne seront jamais publiés.
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