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égendes urbaines. Contes racontés "à l'ancienne" qui se fondent sur les peurs d'une société fortement urbanisée et dépendante des technologies modernes ? Ce doit être à peu près ça, le profil de ces histoires à l'origine incertaine qui sont véhiculées à la vitesse de la rumeur. On y croit d'autant plus qu'elles sont invérifiables. Des larves d'insectes éclosent dans la langue après avoir léché un timbre ou une enveloppe ? Le sida est une arme biologique destinée à éradiquer les sociétés décadentes ? Les américains n'ont jamais foulé le sol de la Lune ? Elvis est vivant !
Le 1er tome de Légendes urbaines n'ouvre pas une nouvelle collection de récits courts sur le mode "compilation d'histoires qui circulent dans le domaine public" comme il en fleurit depuis quelques temps à propos de tout et n'importe quoi. Il présente quatre histoires introduites et commentées par un personnage énigmatique, imperméable et lunettes de rigueur et seulement entrevu dans la pénombre comme il se doit, semblant vivre dans les ruelles où il paraît préférable de ne pas le croiser. Le mode est au frisson et au sang, pas au reflet des symboles et des craintes d'une époque.
La première histoire, mise en images par Guérineau, choisit de mettre les nerfs d'une baby-sitter à rude épreuve. Elle tiendra plus en haleine ceux qui n'ont pas vu Scream (qui lui-même devait tout ou presque à l'Halloween de John Carpenter) que ceux qui connaissent le film-synthèse de Wes Craven. D'ailleurs les auteurs ont pris les devants et citent ce titre dans les dialogues. Au moins, personne n'est dupe. Bien mis en scène, suffisamment court pour ne pas être tout à fait ennuyeux, ce premier volet se laisse lire et vaut surtout par sa conclusion qui impose en fait une autre référence. Celle des comics d'épouvante type Creepshow ou des séries comme Twilight zone. Une introduction en voix off ou non du personnage qui sert de fil rouge pour présenter le(s) personnage(s) et leur environnement, la tension qui - dans le meilleur des cas - monte, une chute si possible surprenante et qui se révèle souvent tragique pour le protagoniste principal, et le tour est joué. Oh mais l'exercice n'est pas si simple et faute de talent c'est le lecteur qui mourra d'ennui ou plus sûrement verra sa mâchoire se décrocher à force de baillements.
Alors, qu'en est-il des trois autres histoires ? Le téléphone portable illustré par Damour repose sur un synopsis qui tient dans un SMS, ce qui, en soi, n'est pas rédhibitoire pour le genre. Mais ce segment souffre cruellement d'un manque d'ambiance sonore (un comble pour cette histoire) et d'un jeu de "caméra" peu probant. L'argument de Terreurs nocturnes est anodin et la sauce ne prend pas. Reste Le gang des phares qui respecte tout à fait la tradition du genre évoqué précédemment. Le mérite en revient en grande partie au graphisme de Formosa qui trouve une ambiance digne des meilleurs contes de Creepy et l'on se croirait revenu immédiatement quelques dizaines d'années en arrière. L'humour noir qui faisait défaut jusqu'à présent est aussi mordant que grinçant. Cette fois, on a l'impression que l'histoire est habitée. Il était temps.
Véritables ces légendes urbaines ? Mouais, à dire vrai ce ne sont pas forcément des contes horrifiques ou des meurtres qu'on avait en tête à la découverte du titre dans un catalogue. Réservées aux plus de 16 ans ? Ils sont loin nos 16 ans. "A ne pas lire seul le soir" comme l'indique la couverture ? Perdu dans une cabane au fond des bois une nuit sans lune, pour se procurer des sensations fortes le choix devrait être vite fait entre le Necronomicom et cet album...
N'avez-vous jamais ressenti un picotement bizarre en vous assayant dans le métro ou au cinéma ? Si tel est le cas, courrez vite à l'hôpital le plus proche pour faire un dépistage du sida ! Voilà le concept des véritables légendes urbaines. Effrayant n'est-ce pas ? Même pas peur ! Pas un seul frisson d'effroi ! Rien ! Ces quatre nouvelles se lisent vite. Et sont vite oubliées.
Sincèrement, je crois que l'idée de ces légendes urbaines était très intéressante au départ mais elle a été assez mal exploitée en l'occurrence. Il ne s'agit pas de fouiller les poubelles des peurs de l'humanité, encore faut-il bien les retranscrire sur les planches ! Ressusciter un genre disparu demande beaucoup d'adresse même pour un scénariste aussi talentueux que Corbeyran.
Cependant, j'ai l'impression que l'auteur a corrigé son tir lors de la sortie du second opus. En effet, ce dernier a beaucoup plus de consistance que le premier. Il y a des histoires vraiment flippantes. J'avoue avoir eu un faible pour "l'hospitalité du sud" et celle concernant les attentats du 11 Septembre. J'ai bien aimé le test psychologique également : cela m'a rassuré de ne pas avoir répondu juste ! En effet, bon nombre de tueurs ayant subi ce test ont répondu à la question de la même manière...
Le troisième tome semble réellement confirmer que la série se bonifie avec le temps. Du coup, je suis passé de 2 étoiles à un bon 3. C'est le genre de série qu'il faut lire entièrement pour se faire une idée. Beaucoup de lecteurs se sont arrêtés au premier tome ce qui explique une notation majoritaire à deux étoiles. On fustige souvent les avis impatients et je comprends maintenant pourquoi. Conseil : ne pas se laisser impressionner et tenter la lecture.
Emprunté à la médiathèque à l'envie... hé bien tout est retombé. Hormis le dessin c'est mauvais, à la fois dans le scénario comme dans le rythme. C'est le découpage des histoires qui est navrant, c'est un peu trop court pour être vraiment saisi par la peur et l'angoisse. Si j'ai le courage je lirais le T3...
Les seules choses intéressantes sont :
T1 : La postface
T2 : Le test (que j'avais oublié et qui est bien drôle)
L'idée était séduisante mais le résultat n'est pas à la hauteur.
La BD se présente comme un conte de la crypte avec un narrateur morbide mais les histoires sont trop courtes, le charme n'a donc pas le temps d'opérer.
Les dessins sont biens sans plus.
Brefune déception.
4/10.
Honnêtement, ca va pas bien loin. On reste sur sa faim. Les histoires sont courtes, trop courtes, tellement courtes qu'on a le temps de rien. On connait déjà les histoires pour a oir vu les films et c'était mieux.
La couverture annonce "A ne pas lire seul le soir...", "A ne pas lire..." aurait suffit. 2/10 pour le graphisme.
Recueil de 4 courtes histoires qui s’apparentent aux rumeurs de ce fameux mythe de la légende urbaine. Sauf que la première de ces histoires est un repompage pur et dur du fameux « When a stranger calls » de Fred Walton (1979). N’ayant pas vu le remake de 2006, je ne saurais dire si cette première scène –choc- a été reprise ou pas ; en attendant les amateurs de ce genre de films se souviendront à jamais d’un début si tonitruant.
Du coup, on boude un peu son plaisir et on crie au plagiat. C’est dommage car les autres histoires (originales, recopiées ou simplement rumeurs ?) sont fort gouleyantes ; même si la dernière est assez téléphonée.
Ce qui rend l’album sympatoche malgré tout est le ton caustique, macabre et très ironique des commentaires du personnage central. Celui-ci joue le rôle de présentateur à la manière d’Alfred Hitchcock dans ses séries TV ou des Gardien de la Crypte, cousin Eerie et autres monstres. Les aficionados retrouveront donc le sel des fameux EC Comics des années 50 ou de ceux de la Warren des années 60.
La pire bd que j'ai pue lire depuis 2 ans!! C'est tout simplement affligeant, là mes propos peuvent paraitre outranciers, mais je puis vous garantir, que N'IMPORTE QUEL adulte est capable d'écrire de tels scénarii... Je les passe pas en détail, mais on peut parler d'abscence total d'intrigue, de psychologie, d'interêt tout simplement...
Hormis cela, assez marrant l'universitaire qui tente d'apporter sa scientificité à cet album (connais pas ce prof d'ailleurs... en même temps il nous a éviter la réference à edgard morin... c'est déja ça)
Acheté 1 euro!; je me suis fait avoir!
Les noms sur la couverture sont accrocheurs : corbeyran au scénar', guérineau, damour, henriet entre autres aux crayons, ça sentait la bonne tambouille d'histoires courtes. Au final, ça sent pas grand chose, c'est fade, sans aucune saveur. On devine des auteurs qui cachetonnent, faisant preuve d'un professionnalisme certain (c'est correctement exécuté sur le plan graphique) mais sans âme, pas aidés par des histoires guères passionnantes ni même originales, sans aucune surprise. Le seul à tirer son épingle du jeu, c'est gil formosa, avec son graphisme faisant penser aux e-c comics des 50's, dont s'inspire plus ou moins cette bd, dessinés par le grand jack davies. Les autres histoires sont ratées, surtout celle du chien. Une bd qui fait peur ? Oui, mais pas dans le bon sens du terme...
une belle couverture et une accroche efficace mais a l intérieur pas grand chose à part de beaux dessins.la sauce ne prends pas et les scenarii sont d une platitude affiligeante.