2478. L’Empire humain s’est répandu à travers le cosmos. C’est un empire décadent et répressif dont 80 % de la population est confinée dans des ghettos où la seule notion d’espoir réside dans la venue d’un messie libérateur. Un mouvement de résistance prépare l’arrivée de ce sauveur tant attendu.
Or l’Oracle est formel : le Messie est bien Miranda, une jeune adolescente de 14 ans qui se contrefiche totalement du sort de la galaxie. Repérée par les services impériaux, Miranda est envoyée sur la planète-capitale Rome. La Résistance n’a pas d’autre choix que de recruter l’aide d’un prince hybride déchu du nom de Sonneillon, qui a toutes les qualités requises pour remplir la mission. Mais son penchant pour le vice, sa propension à l’autodestruction et son désintérêt pour la cause sont loin de faire de lui le partisan idéal.
L’adaptation de la civilisation romaine dans un monde de science-fiction n’est pas une idée nouvelle. On se rappellera notamment la série Le Fléau des Dieux de Mangin et de Gajic. Mais si cette dernière série présentait une Rome galactique flamboyante, Messiah Complex serait plus encline à montrer le côté face de la Rome impériale : dictature impitoyable, misère généralisée, crise économique, manipulation des masses et conflits de pouvoir sont les traits principaux qui ressortent de cette peinture du pouvoir impérial. Cette description, plus que correcte, forme indubitablement est un des points forts de cette série, tout comme l’effort entrepris par les auteurs afin de donner une véritable personnalité à plusieurs protaginistes de cette aventure. De plus, malgré des éléments conventionnels empruntés aux classiques de la SF (rébellion contre une dictature, un sauveur, une équipe de baroudeurs aux caractères différents et bien trempés), le scénariste est arrivé à produire une intrigue originale via le déroulement simultané de celle-ci sur plusieurs planètes différentes.
Côté graphique, Ocaña propose de superbes décors architecturaux, qui renforcent le côté anticipation de l’intrigue. Le dessin devient, en revanche, un peu plus poussif lorsqu’il s’agit des humains et du mouvement, sans pour autant représenter une gêne insurmontable.
Messiah Complex aurait donc pu être une très bonne série de science-fiction si le scénariste n’avait pu s’empêcher d’y ajouter une dose complètement inutile de fantastique. Ce décalage tombe comme un cheveu dans la soupe et aurait pu être facilement évité. Les afficionados de science-fiction pure (à la Blade Runner) en seront donc pour leurs frais. Les autres, plus enclins à accepter ce recours systématique à la « magie », passeront sur ce détail et apprécieront ce récit complexe et maîtrisé ainsi que les somptueux décors d'Ocaña.
Bien meilleur que ce à quoi je m'attendais! Je m'attendais à du cliché, mais le scénario est riche, les dialogues plutôt bons, les personnages nombreux et intéressants, et leurs relations crédibles!
L'univers de science-fiction créé par Alex De Campi est franchement réussi! Et moi, j'aime cette touche de fantastique qui donne son unicité à la série.
Malheureusement, la série ne se termine pas! Seulement deux tomes publiés... et une fin que nous ne connaîtrons jamais! Cette série méritait bien plus que ça...
Excellente série de Science Fiction, scénario captivant et dessins de qualité. Les personnages sont très attachants et l'action est au rendez-vous. A conseillé à tous les fans de S.F, vivement la suite !
J'ais trouvé le dessin très bon et le scenario quoi que commun " l'attente du messie" un peu revue mais tres bien imaginé.
En résumé , j'ais lu la bd sans ne plus la lacher, pas mal.
Beaux dessins pour les décors et très belles mise en couleurs. L'univers de cette série (via les multiples planêtes) est vraiment magnifique et plus original que le scénario. L'intrigue reprend, en effet, un peu trop les thèmes stéréotypés de la SF (messie, liberté-oppression, etc) et n'évite pas une impression de "déjà vue". Après, les dessins, pour les scènes d'action, ne sont hélas pas le point fort du dessinateur. Au final, les 3/4 de la bd est très agréable à lire mais vers la fin, certains passages (actions et réactions des personnages) ne sont hélas pas crédibles. Peut être, par manque de place, la fin a été trop vite expédiée où maladroitement mise en scène et cela décridibilise l'ensemble. Dommage, donc.