2087, Neo-Angels. La criminalité bat son plein. Le gouvernement tente de faire passer une loi qui identifie les individus agressifs par l’analyse de leur ADN. Mais cette loi risque de révéler les pouvoirs étonnants de quatre jeunes gens, qui, tout en cherchant à éviter les contrôles, poursuivent un mystérieux tueur…
Maquette réussie, couverture accrocheuse, dessin agréable souligné par des cadrages vertigineux… et puis c’est tout ! Il y a une histoire ? Ah ! Oui, c’est vrai, un vilain complot politico-industriel avec des méchants très méchants, mais heureusement les gentils ont des supers pouvoirs. Sauf que le mystérieux prisme dont ils tirent ce pouvoir pourrait tomber entre de mauvaises mains… On ajoute un policier sympathiquement ahuri mais beau gosse et il ne reste plus qu’à intégrer les combats et les poursuites traditionnels, plus une pincée de termes comme « métabolisme » ou « A.D.N » pour faire technologique.
Au milieu des dessins, malheureusement, il y a des bulles : tout ce beau monde se parle avec des dialogues-clichés, souvent inutiles et qui confinent au ridicule quand ils s’invitent sur le terrain scientifique (« vous y êtes bien parvenu.. à créer une molécule pour nos fusils moléculaires », « activation viseur électronique de visualisation »). Les postures des personnages frisent de plus la caricature dans certaines situations : on est finalement soulagé de voir revenir toutes les trois ou quatre planches une scène d’action improbable mais dans laquelle les personnages n’ont pas le temps de s’exprimer.
La meilleure façon de lire cet album : parcourir les planches en s’attardant sur le dessin et en survolant les dialogues. Les boulimiques du style manga y trouveront peut être leur compte…
Les autres, passez votre chemin !
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