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n savant nazi a découvert que l’homme « était une erreur de la nature ». Le cerveau humain s’est développé exagérément, créant un déséquilibre neurologique interne qui entraîne l’espèce vers son auto-destruction et celle de la nature toute entière. Mais celle-ci assure sa défense : elle a créé un nouveau stade de l’évolution, une autre espèce censée empêcher l’homme de se saborder. Mais le moyen choisi n’est pas forcément du goût de Seb, reporter altermondialiste au cœur d’attentats terroristes perpétrés par ces « autres ».
Après une entrée en matière intéressante dans le premier tome paru l’an dernier (Lire la chronique), Desberg en dévoile beaucoup plus sur les tenants et aboutissants de cet ambitieux scénario. Peut-être trop même, car en dépit d’un synopsis inventif aux contours politico-scientifiques, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans cette série. Dès le deuxième tome, le sentiment de déjà-vu, les ressemblances trop marquées, le caractère prévisible l’emportent sur le simple divertissement et diminuent considérablement l‘intérêt de l’histoire.
Passe encore le dessin de Vallès, définitivement plus adapté à une série romanesque comme les Maîtres de l’Orge qu’à ce type d’album où l’action est primordiale. Son trait précis demeure un peu trop figé pour coller au rythme imposé par son compère mais il demeure agréable et tout à fait dans l’esprit de la collection Troisième Vague.
En revanche, si le sens de la narration de Desberg ne peut être remis en cause, peut-être a t’il voulu trop en faire ici, à moins qu’il n’ait sombré dans la facilité. Tout ce qui faisait le piment du premier tome ou presque est ici réduit à néant. Des personnages prometteurs disparaissent en quelques pages, les thèmes branchés (altermondialisme, actualité …) sont relégués en arrière-plan. Le fameux mystère scientifique suggéré au premier tome est balayé dès le début du second au détriment du suspense, mais est surtout totalement anéanti devant le comportement absurde de la soi-disant espèce supérieure, aux motivations et aux agissements dignes des pires méchants de seconde zone.
Les similitudes avec des séries comme le Chant des Stryges (la brune insaisissable) ou Je suis Légion (nazis, pouvoirs paranormaux) sont autant de handicaps : à quoi bon s’imposer la copie quand l’original est infiniment plus passionnant ? A l’image d’autres séries de la même collection, Rafales flirte maintenant avec l’énorme peloton des séries B oubliables. Une déception.
Seb, journaliste indépendant, poursuit son enquête sur la terroriste India Allen avec l'aide de la belle Alma. Quel genre d'homo sortira vainqueur de cette lutte pour l'évolution ? Le scénario de Stephen Desberg est intéressant et les dessins de Francis Vallès sont adaptés à l'histoire.
Ce deuxième tome est beaucoup plus ennuyeux.
Finalement les personnages sont assez manichéens et Seb le héros semble avoir toujours du retard dans les évènements.
Le suspens ne prend pas, les coups de théatre sont autant de pétard mouillés.
On semble s'acheminer vers une série B à l'américaine.
Décevant.
4/10.
Bon , on lit mais il manque queque chose . On est pas entre a fond dans cette histoire de mutants gentils , pas gentils , d'ou viennent-ils ? Le dessin assure mais l'ensemble ne vole pas tres haut , dommage de la part d'un duo que l'on pens
Cette suite est tout aussi réussi que le précédent.
Seb est l'autre femme sont en train d'essayer d'échapper à India.
Seb se rend conte que le sang d'India est en train de le contaminer, et comme il vient d'apprendre qu'elle serait une sorte de race supérieure à la sienne, il pourrait y avoir des changements, se qui l'effrai.
On en apprend plus sur cette étrange évolution.
Le dessin est toujous bon.
J'avoue avoir été un peu déçu. En règle générale, plus les intrigues sont remuantes, plus les personnages bougent, plus le ressort dramatique ne fait que déplacer de l'air.
C'est un peu le cas cette fois-ci avec un postulat de mutants qui m'a laissé complètement froid. Je ne dévoilerai pas les tenants et les aboutissants mais quand on prend la peine d'y réflechir deux secondes, si les raisons qui poussent les mutants à agir sont cohérentes, la manière dont ils s'y prennent ne le sont pas.
Disons que dans le cadre d'une lecture superficielle et pour un pur moment de détente, cela passe.
Mais compte tenu des auteurs, j'attendais quand même davantage.
Je suis peut-être quelqu'un d'atypique, mais bon...ce tome, c'est du pur ennui! Je m'y suis prit à trois fois pour terminer ce tome plat, mou et ennuyeux; rien d'exceptionnel et de bien fringant. Autant certains auteurs arrivent à faire du bon voire du très bon avec un sujet très moyen, mais là, tout reste très bas! Le caractère des personnages, qui ont du mal à être crédibles; un graphisme qui manque de nervosité, des couleurs trop aiguës, bref! On est loin du Desberg du Scorpion ou de l'Etoile du Désert...Que de regrets, qui n'arrivent malheureusement pas à m'enchanter! Déception donc! Espérons qu'India Allen (tome 3) relèvera le niveau! La tâche s'annonce difficile! Courage Messieurs, la route est longue...
Dans le deuxième tome de cette série à suspense, les membres de l'équipe créatrice qui avait précédemment livré le triptyque Tosca, publié aux éditions Glénat, invitent leurs lecteurs à les suivre dans une aventure dont le principal protagoniste de l'histoire est un journaliste qui se retrouve au milieu d'un double complot envers l'humanité. En effet, alors qu'il enquête sur la Waxon, une société multinationale dont le pouvoir d'influence semble s'étendre au-delà des lois des pays qu'ils exploitent, il croise le chemin de la mystérieuse India Allen qui profite de son rôle en tant que chef de la sécurité pour ladite société pour déclencher des explosions aux conséquences catastrophiques!
Francis Vallès, l'artiste ayant aussi dessiné les huit tomes de Les Maîtres de l'orge sur des scénarii de Jean Van Hamme, fait part d'un confort établi dans la réalisation des planches de cet album, ce qui résulte en un tome où le premier aperçu des dessins invite l'acquéreur consciencieux à essayer la série. Ensuite, c'est par le scénario original de Stephen Desberg que le lecteur demeurera captivé tout au long de ce deuxième tome, et ce, après avoir préalablement relu la première partie pour un rafraîchissement nécessaire de la mémoire afin de ne rien rater des détails de l'intrigue.
En bref, ce deuxième album de Rafales, digne représentant de la collection Troisième Vague, permet un bon moment de lecture intéressée, mais fera toutefois attendre le lecteur jusqu'à la parution du prochain tome, intitulé simplement India Allen, pour le dénouement de l'histoire.