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etour aux sources ! Caroline Baldwin a besoin de retrouver ses racines. C'est la raison pour laquelle nous retrouvons la jolie enquêtrice au Canada, avec la ferme volonté de repartir de zéro. Elle s'est d'ailleurs promis de lâcher Wilson et ses "enquêtes foireuses".
Dans cet album, André Taymans fait effectivement prendre à son héroïne un nouveau virage. On sait maintenant qu'elle est séropositive et qu'elle devra se battre contre la maladie. L'auteur a donc décidé d'ajouter cette charge sur les épaules de son personnage, ce qui ne l'empêchera pas de continuer à mener ses enquêtes. Ni ses voyages d'ailleurs, puisque, après l'Asie, la voici de nouveau sur la route, ce qui constitue un moyen infaillible de composer de nouveaux rebondissements.
Le dessin de Taymans, après 10 tomes, a atteint un niveau de précision important. Il sait aller droit au but, sans s'encombrer des détails qui lui semblent inutiles. Les codes utilisés pour concevoir les planches sont simples mais terriblement percutants, la métisse n'a pratiquement pas changé physiquement depuis le début, ce qui peut paraître invraisemblable d'ailleurs, vue la vie dissolue qu'elle mène. Mais c'est là le parti pris de l'auteur que de faire de l'efficace, n'est-ce pas justement la marque de fabrique de tout bon scénario de polar ?
Mortelle thérapie se lit d'une traite, comme tous les albums de la série, surtout grâce au suspense maintenu jusqu'à la fin, mais aussi à la touche d'humour qu'apporte le caractère malgré tout optimiste de l'héroïne.
>> Caroline Baldwin, chronique du tome 11
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