L
a paix est revenue dans l'Orbis romain galactique. Les Huns et les Romains se sont réconciliés sur les cendres de la dynastie impériale. Mais déjà un nouveau péril menace la galaxie, un péril bien plus terrible que les féroces guerriers barbares. Les Olympiens, les tout-puissants savants fous à l'origine de la guerre d'Attila contre Rome, sont bien décidés à détruire l'empire galactique ! Seuls Attila et Flavia Aetia, après avoir découvert qu'ils sont eux aussi des dieux, peuvent résister aux autres divinités. Mais seront-ils assez forts pour arrêter le plus puissant d'entre eux, le grand Saturne ?
Il est toujours malaisé de commenter un album lorsque tout le monde s'accorde à dire que la série, dont il est issu, fait preuve d'une incroyable constance en termes de qualité. Dans de telles conditions, que dire de plus que ce qui n'a finalement été déjà été avancé sur maints forums et articles ? Si ce n’est peut-être que ce dernier tome contient tous les éléments qui ont fait la qualité de la série (genre tragique renouvelé, personnalités intéressantes, liens surprenants avec l’Histoire), et confirme ainsi la parfaite maîtrise qu’a Mangin de son histoire.
Exit ne présente toutefois qu'une intrigue de conclusion privilégiant l’action aux grandes révélations des albums précédents. Malgré cela, la scénariste est quand même arrivée à surprendre et ce, avec une conclusion inattendue, rapprochant sa série à celle de son mari, à savoir l'incontournable Universal War 1. On appréciera également les huit pages de bonus, retraçant les différentes étapes de l’intrigue ainsi que l’Histoire de l’Orbis galactique.
Gajic, égal à lui-même, arrive toujours à servir habilement l’histoire de Mangin par un style légèrement ampoulé mais non statique. Il parvient, avec une subtile tablette graphique et une alternance surprenante entre un mélange de couleurs éclatantes et un contraste blanc/noir, à fournir une présentation époustouflante de ce chocs de Titans entre Saturne, Attila et Aetia.
Le Fléau des Dieux se termine donc par un sans faute, se plaçant ainsi parmi les meilleures série SF du moment. Souhaitons donc que Mangin, talentueuse scénariste, parvienne dans le futur à produire des nouvelles histoires du même acabit. Lorsque l’on lit son nouveau né, KGB, cela semble plutôt bien parti.
>> Voir la chronique du tome 4, Vae Victis
>> Voir la chronique du tome 5, Dei ex Machina
Même si le tome 5 et 6 changent de dimension (titanesque), j’ai pris du plaisir à les lire. Je me suis attaché aux personnages et à cet univers à la fois terrifiant et sublime. J’y ai appris des choses dans cette série ; par exemple que Jupiter était le fils de Saturne. Je ne connaissais pas Valérie Mangin, ni Aleksa Gajic et je trouve qu’ils ont fait du bon travail, vraiment chouette cette série.
Voilà un excellent tome qui cloture une excellente série. Ce final nous livre les dernières informations qui nous manquaient et la vraie personnalité des "dieux" se révèle enfin avec les véritables objectifs de celui qui les dirigent. Un affrontement des plus "divin" en découle et le final est extrèmement bien trouvé et remet en cause l'Histoire en elle même. Bref c'est une excellente série qui se termine ici sans perte de vitesse gradant un excellent niveau du début à la fin tant au niveau du dessin, véritablement magnifique, que de l'intrigue.
Les 2 derniers tomes sont bien en dessous de nos espérances... nous nous trouvons là dans une toute autre BD... A lire pour connaître le dénouement de cette série qui reste, malgré tout, excellente
Avant tout, petite précision, la note c'est pour ce tome et les quatres autres juste
avant.
Ce que j'ai aimé de cette série, c'est que, pour moi, tout le long de l'histoire on
change de route. Chaque tome nous éclaircit un peu mieux sur la série. Alors je
donne cette note pour le scénaio presque imbatable et le dessins incroyable.
Il était quand même temps que ça se finisse... Ce tome ressemblant plus à épisode de Dragon Ball Z qu'à la guerre intergalactique des 1er tomes. Ils annoncent une nouveau cycle qui s'annonce encore farfelue. Sans moi, et pourtant j'avais adoré les 1er tomes.