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eune et joyeuse aventurière éprise de justice, Xing Ling combat les bandits, protège et aide les populations. Un jour, elle se retrouve face à un monstre d’une puissance hors du commun. C’est un Gui Chi comme le lui expliquent Wang Chan et Xue Wu, deux beaux inconnus venus la secourir. Xing Ling découvre qu’ils appartiennent à la Zone Céleste, où humains et démons mènent une lutte acharnée depuis longtemps. Une longue quête initiatique commence alors pour la jeune femme.
Un petit vent de Chine singapourienne pénètre le monde de la BD dans le sillage du lancement de la collection Toki par les éditions du Temps.
The Celestial Zone a été commencé en 1999 par Wee Tian Beng. Son intrigue s’ancre dans l’histoire et la culture chinoise à l’époque des Royaumes Combattants (475-221 av. J-C) tout en y ajoutant une dose d’aventures fantastiques. On retrouve ainsi les ficelles de nombreux films et romans asiatiques d’arts martiaux (wu xia pian) : un contexte de guerres incessantes, de luttes pour le pouvoir dont profitent les forces démoniaques pour progresser. Interviennent alors deux guerriers combattant les monstres qui vont initier l’héroïne et l’amener à entamer sa quête. C’est certes simple et classique, mais l’humour qui imprègne le récit donne un ton plaisant et réjouissant à ce premier volume.
Le trait est soigné, travaillé, sans pour autant être surchargé. On regrettera toutefois l’absence ou le peu de décor, souvent réduit à son expression la plus simple : une touffe d’herbe par-ci ou un rocher par-là. En revanche, la mise en scène est dynamique et s’appuie beaucoup sur l’alternance entre scènes de combats – sérieuses – et grimaces comiques.
Malgré son côté classique, The Celestial Zone s’avère divertissant et amusant. Souhaitons-lui la bienvenue ainsi qu’à la collection Toki.
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