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red et Sophie ont fêté Noël chez les parents de la jeune femme. Ça s’est plutôt bien passé même si le garçon n’est pas plus emballé que ça. Plus tard, il reçoit un appel de son frangin Wile, qui s’invite chez lui et finit par y squatter.
Tout comme dans le premier tome, Manboou s’adresse résolument à un public de l’âge de ses deux jeunes héros. Tout ce qu’ils semblent apprécier, on le retrouve dans les pages : la musique, le sexe, la fête mais aussi les jeux vidéos et les fringues. De même qu’on y aborde les petites galères comme trouver du boulot ou un logement. Fred a un peu progressé dans sa recherche du bonheur, mais ce n’est pas encore le nirvana. Autant de thèmes à la mode dans les diverses chroniques de la vie quotidienne, mais ici, à l’image du jeune homme qui a du mal à se trouver, on piétine.
Dans Amour et p’tit boulot, il ne se passe rien de bien passionnant. Dans certains cas, les petites babioles de la vie donnent lieu à de grands moments de bande dessinée, mais ici la fortune de ce jeune couple ne nous intéresse pas. Difficile de s’émouvoir devant les problèmes de jupe de Sophie lors du concert ou lorsqu’elle nous dit ne pas vouloir d’enfant à son âge. L’auteur en choisissant de coller strictement à la réalité n’a pas su glisser le brin de fantaisie pour faire décoller son histoire. On retrouve le même ennui dans son trait, qui malgré les incrustations nombreuses et les expressions de visage typiques du manga, hésite continuellement à franchir le pas.
En définitive, un deuxième tome peu accrocheur, qui divisera certainement le public quant à son intérêt. Pour ma part c’est tout vu, je l’aurai vite oublié.
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