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éséda, Wilhem, Asimov, Chédine ou encore Lex et Brossette, autant de jeunes hommes et de jeunes femmes qui ont en commun un avenir où tout est possible. Plus vraiment adolescents, pas encore véritablement adultes, ils vivent leur jeunesse avec insouciance, profitant de tous les moments de bonheur qui s’offrent à eux.
Ce deuxième tome de Ces années-là est du même acabit que le premier, ni meilleur, ni moins bon, mais tout aussi agréable. Jean-Philippe Peyraud y dépeint, à nouveau, avec justesse la vie quotidienne de ce groupe d’étudiants, adultes responsables en devenir. Il croque avec un trait volontairement minimaliste et si caractéristique – ces fameux visages à la virgule – le quotidien où même les moments qui nous paraissent les plus insignifiants sont mis en valeur pour notre plus grand bonheur. Le regard cruel mais toujours juste qu’ont ces personnages les uns envers les autres amènent des gags où humour et comique de situation se côtoient sans jamais sombrer dans la parodie.
C’est sans doute ce qui fait la force de cet album, Peyraud a toujours su trouver le bon mot et la manière pour décrire la vie de ses personnages avec la simplicité et la fraîcheur qu’on lui connaît. Par rapport à ses autres parutions (Grain de beauté ou encore Celles qu’on regrette et très récemment Le Désespoir du Singe), le ton de cette série est plus léger, qu’importe car il nous amène à sourire régulièrement tout au long de l’album. Une série, qui sans être extraordinaire, est très agréable à lire.
Chronique du tome 1
Chronique de Le Désespoir du Singe
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