Marlysa 5. Le Thaumaturge

D epuis 1998, Marlysa nous cachait son visage par un joli masque, 5 années durant lesquelles les suppositions les plus farfelues étaient nées dans nos têtes, 5 années d'un suspense trop intense...
Le Cycle des Origines de la légende masquée se termine avec ce cinquième tome : celui de toutes les révélations !

Il est donc temps de faire un bilan de ce premier cycle. Jean-Pierre Danard a gardé le même style graphique tout au long de la série. N'améliorant pas ses défauts, on retrouve une fois de plus sur le visage des personnages (surtout les femmes) des lèvres surdimensionnées. De même, l'impression de fouillis se fait toujours ressentir, mais, pour qui a apprécié les premiers tomes, "Le Thaumaturge" reste dans la continuité des précédents du point de vue graphique.
A nouveau tome, nouveau coloriste. Cette fois-ci ce sont Angélique Cesano et Olivier Boutle qui s'y collent et là encore, les couleurs restent dans les mêmes teintes.

Le scénario de Jean-Charles Gaudin connaît des hauts et des bas. Parfois on piétine et parfois on avance trop vite comme c'est le cas dans cet album. Les révélations sont précipitées et condensées sur une quinzaine de planches, dont une grande partie dans les toutes dernières sous forme d'épilogue. Néanmoins, la lecture de cet album est agréable et on retrouve avec plaisir Marlysa et ses compagnons. On trépigne d'impatience de connaître le fin mot de l'histoire et, quand il arrive, soit on est surpris et ravis, soit on l'avait prévu et on est déçu. De toutes manières, ce que cache le masque ne laissera personne indifférent (à part ceux qui n'ont pas suivi le cycle) et Gaudin conserve toujours le mystère....

Ce cinquième tome est dans la lignée des précédents, les questions qui se sont accumulées au fur et à mesure de l'histoire trouvent ici une réponse ou du moins une piste et, même si l'originalité n'est pas de mise dans cette série, elle n'en reste pas moins plaisante.