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arvalo est à la tête d’un groupe de mercenaires engagés par Akim Cey pour assurer sa sécurité. Vous n’avez jamais entendu parler de lui ? C’est pourtant quelqu’un d’important. Pensez qu’il règne sur la principauté de Zeeland, une platte-forme située en marge des eaux territoriales néerlandaises, échappant aux lois internationales et se muant de ce fait en paradis fiscal.
On a beau avoir lu un nombre incalculable de BD, rien n’y fait : la naissance d’un nouveau héros, ce n’est pas rien. Marquera-t-il à jamais l’Histoire du 9e Art, ou bien ne s’agit-il que d’un énième personnage fade et sans éclat qu’on reléguera bien vite aux oubliettes de cette même histoire, sans même lui accorder de seconde chance ?
En fait, Narvalo n’est ni l’un ni l’autre. Non, il se situe plutôt dans une zone neutre, pas encore assez développé pour impressionner les plus exigeants mais assez intrigant pour éveiller leur intérêt.
Et pourtant, son univers n’est pas à proprement parler une merveille d’innovation. De l’action, des bidules technologiques, des vrais durs qui s’en mettent plein la vue, une bimbo ou l’autre qui traîne dans un coin, un passé trouble, des secrets qui valent des fortunes, ce qu’il faut d’humour... Pas vraiment de quoi surprendre... Il n’empêche, Yann a du métier et ça se voit. Tout s’enchaîne parfaitement, les répliques sonnent juste, les personnages ont assez de charisme pour qu’on y croie, quelques originalités viennent un peu étoffer l’ensemble et le dessin, réaliste comme il se doit, évite toute fausse note... si bien qu’on se retrouve avec un album qui se lit d’une traite. On se surprend même à attendre la suite et fin de ce premier récit en deux tomes.
Avec un premier épisode assez bien mené pour pour ne pas s'attirer les faveurs des seuls amateurs du genre, mais aussi des curieux à l’affût de toute bonne surprise, Yann et Juszezak s’ouvrent une voie royale vers une série à succès. Mais le plus dur sera sûrement de confirmer sur la durée et de se démarquer encore plus des (trop) nombreuses séries du même type.
En attendant, ça démarre plutôt bien, alors... on retient son souffle...
Cette série est dans un genre purement Wayne Shelton. Pour moi, ce n'est pas forcément synonyme de mauvaise qualité car il y a des bd pseudo-intellectuelles qui donnent de violentes migraines. Le divertissement doit être bien dosé. Avec Yann au scénario, c'est quand même un bon signe.
Cette série va comprendre trois niveaux bien distincts :
- l'un dans le passé où notre héros a été un otage d'une bande de guérillero. Il y a toute une histoire sur le sort des otages qui accompagnait Narvalo.
- l'autre dans le présent avec la protection d'un prince d'un micro-état (à savoir une plateforme en pleine mer c'est à dire hors des eaux territoriales des Etats souverains. Cela s'inspire directement de l'histoire de la principauté du Sealand qui a failli être envahit. C'est très intéressant de voir les coulisses du fonctionnement de ces princes d'opérettes qui battent pavillon, fabrique monnaie et timbres etc...
- et enfin un récit qui nous plonge dans un jeu vidéo semi-réaliste où tout serait permis mais où le danger est bien présent sous les formes les plus anodines.
Certes, on trouvera plein d'invraisemblances et les réactions de notre héros pourront faire bondir mais il faut quelque fois se prêter au jeu. Dans l'ensemble, cette série se débrouille pas trop mal.
Ce premier album donnait l'impression que la série allait étre pas mal, seulement voilà, Yann n'a pas pu s'empécher de laisser tomber au premier tome sans doute car il n'avait pas beaucoup de succé.
Moi je dit, y en a marre, cela fit maintenant trois séries qu'il stop, c'est très énervant, c'est à se demander s'il ferat la meme chose avec d'autres.
Une nouvelle série d’action où, Narvalo, à la tête d'un commando de mercenaires, est chargé de protéger une plate-forme en pleine mer du Nord : le Zeeland.
Le problème principal de cette nouvelle série est que les mercenaires ne sont pas du tout crédibles avec un Narvalo pas costaud du tout, se faisant facilement avoir par le premier venu et à la tête d’une troupe qui ne l’écoute même pas !
Même si le scénario est plutôt original, cette aventure au rythme soutenu est malheureusement, par moment, également pourvue de dialogues pas trop recherchés.