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tudiant à la fac de Turin, Luca Marini mène des recherches à Rome sur les symboles du pouvoir dans la sculpture antique. Dans les réserves du musée national, il est d’abord perturbé par une statue mutilée sur laquelle est gravée une gueule de louve serrant un glaive entre les crocs. Croisée dans la rue, une jolie Romaine l’attire irrésistiblement : de plus, elle porte à son coup un pendentif représentant le même motif que celui gravé sur la statue du musé. Après des ébats amoureux passionnés, le jeune Turinois se trouve soudain projeté sur les pavés de Rome à l’époque de Jules César.
Via ce premier tome alléchant, Patrick Weber nous offre un polar fantastique très bien maîtrisé dans lequel les éléments sont fournis en grand nombre mais sans fil conducteur. Il donc est impossible, à l’heure actuelle, de se faire une bonne idée de la qualité de l’intrigue. En effet, le premier numéro se borne à présenter la situation et le problème de départ. Néanmoins, la qualité de la narration, de la description de l’ambiance (le complot contre César par exemple et l’ambiance délétère de Rome qui l'a précédé) ainsi que la personnalité des héros nous laissent présager un développement intéressant de l’histoire.
Quant au dessin, à l’instar d’un Oliver Pâques, d’un Rafael Morales ou d’un Gilles Chaillet, Pasarin semble avoir pris Jacques Martin comme modèle en reprenant tant les défauts que les qualités de son dessin. Ainsi, les expressions des visages sont loins d'être réussies et le mouvement peine à être retranscrit. Le passage à l’ère romaine permet néanmoins à Pasarin de faire la preuve son talent dans la retranscription de l’époque antique (bâtiments, costume et ambiance).
La Louve de Mars est donc un album prometteur mais qui doit se voir confirmé par les prochains tomes. Quant au dessin, la propagation des dessinateurs « à la Jacques Martin » semblent en pleine croissance. Il serait bon que tous ces auteurs s’inspirent d’autres séries historiques. Alix n’est pas la seule série traitant de l’Histoire avec un grand H et le dessin de Jacques Martin n'est pas LE modèle absolu.
Qu’on se le dise…
Le pauvre Luca Marini, étudiant en archéologie, a bien des malheurs.
Son arrivée à Rome pourrait être enchanteresse, mais voilà qu'un coquin de sort le transporte sous la Rome de César.
Son réveil s'avérera difficile.
Premier tome d'une série qui devrait en comporter 5. C'est plutôt original et assez prenant.
Ce genre de mélange entre rêve et réalité est amusant, certes ! L'intrigue sur le symbole, en revanche, l'est moins, mais vraiment moins... Bref cela ne m'a empêché de lire...
Un étudiant en archéologie est projeté malgré lui sous la Rome antique et va tenter d’empecher le complot contre Jules César d’aboutir au meurtre de ce dernier par Brutus. Une intrigue classique mais efficace, dans une atmosphère de trahison, plongée dans le quotidien de l’antiquité romaine. Le dessin de Pasarin, légèrement figé, se prete mieux à l’époque antique et ne m’a donc dérangé qu’en débût de tome (le dessin du loup qui fait dévier la voiture dans l’arbre vaut le détour). Voilà un premier tome, vaguant entre l’ésotérisme, le polar fantastique et l’aventure, qui laisse présager un developpement intéressant de l’histoire dans les 4 tomes suivants. Alea iacta est ...
bon melange d'aventures et d'esoterisme, le dessin n'est pas tellement a mon gout et les couleurs sont assez mauvaises