L
a cité phocéenne est victime d'une catastrophe incroyable : une gigantesque météorite s'est écrasée sur le Vieux Port ! Plus de 5000 personnes sont mortes ou portées disparues tandis que le marché, la mairie et une bonne partie du centre historique de Marseille ne sont plus que des souvenirs. Au milieu des décombres, alors que la population commence à panser ses plaies, tente de s'organiser et que l'armée boucle le secteur le plus touché, Léa, Edwige, Rédouane et Antoine se retrouvent en première ligne, au plus près des victimes. Quatre individus, quatre destins, quatre vies chamboulées qui vont se croiser, se mêler et essayer de faire face au « séisme » qui vient de frapper leur ville.
On le sait, Luc Brunschwig et Aurélien Ducoudray s'apprécient et aiment travailler ensemble. Après Bob Morane - Renaissance l'an dernier, reprise (très) réussie du personnage d'Henri Vernes, ils s'associent cette fois à Florent Bossard pour une série qui promet un thriller mêlant intrigues politiques et psychologiques au fantastique.
Et cela commence dès la couverture - vieillotte pour certains - qui annonce parfaitement la couleur : les personnages principaux plongés dans un chaos urbain à l'atmosphère suffoquante, essayant malgré tout d'avancer avec, en fond, une menace que l'on devine à peine. Voilà qui donne envie !
Dans la lignée de ce qu'il proposait avec L'Ours-Lune, le jeune dessinateur fait preuve d'une maîtrise impeccable dans ses cadrages comme dans sa gestion de la lumière. La variété des scènes lui permet de laisser libre cours à son talent de coloriste pour donner, avec à propos, une identité forte à chaque situation. Malgré cette aisance et même si elles ne ternissent pas réellement sa belle prestation, on notera toutefois quelques légères approximations dans son trait, notamment sur les visages, que son encrage plus travaillé qu'à ses débuts ne compense pas encore totalement.
Côté trame, si le début fait penser à un scénario catastrophe, il ne doit leurrer personne : comme à leur habitude, le scénariste du Pouvoir des innocents et celui d'Amère Russie s'intéressent avant tout à des personnes simples que les événements vont malmener. Présentant chaque protagoniste dans son quotidien et ses réactions face à ce cataclysme, ils jouent sur la temporalité pour dévoiler ses blessures et son passé par petites touches, avant de sauter au suivant et ainsi maintenir le lecteur dans l'expectative. Chaque bulle, chaque case apporte une information supplémentaire qui vient étoffer la psychologie de ces gens ordinaires ou ajouter une strate à l'intrigue. Tandis que la tension monte, lentement, à mesure que les éléments se mettent en place, Aurélien Ducoudray et Luc Brunschwig prennent le temps de placer leur histoire dans un contexte socio-politique très actuel, entre précarité, tensions communautaires et médiatisation extrême, reléguant aux dernières planches les révélations sur l'origine du désastre.
En 66 planches et quatre jours, les auteurs tracent les contours d'un récit « mille-feuilles » où chaque détail, graphique ou scénaristique, peut avoir son importance et chaque révélation soulever une nouvelle question. Une mise en place méthodique et intelligente où rien n'est laissé au hasard.
Longue et verbeuse, l'introduction de ce "polar" légèrement fantastique m'a ennuyé. Il faut dire que le dessin grossier (et pas vraiment beau) n'aide pas à pleinement rentrer dans l'histoire. Enfin, il y a trop de thèmes divers abordés en même temps : le tout manque un peu de liant et ça n'aide pas vraiment le lecteur à rentrer dans l'histoire, même sur 60 pages. Dommage...
Le scénario est confus, même si le dessin est correct.
On ne sait pas très bien si on lit un scénario catastrophe, un thriller déguisé, une possible invasion extraterrestre, un (mauvais) complot militaro-politique...
Les personnages ne sont pas très attachants (en tout cas, me concernant), il y a pas mal de poncifs (les gentils immigrés musulmans, les très vilains français de souche du Front National... soupir...).
Je n'ai pas envie de lire la suite.
Cette nouvelle série surfe sur plusieurs genres ... catastrophe, polar thriller, SF et tranches de vies ... probablement le plus développé comme sait le faire Luc B.
Quatre personnages principaux se détachent et nous assistons à leur participation à panser les plaies à tous les niveaux de ces événements post catastrophiques.
Ajoutez-y une enquête policière sur fond de machination militaire, un cliffhanger intrigant et un dessin énergique rehaussé de magnifiques couleurs ... et il ne vous restera plus qu'à attendre patiemment la suite !
Marseille, lendemain de l'apocalypse... Les survivants se remettent du choc, veulent savoir si leurs proches y sont restés et s'organisent dans un Stade Vélodrome réquisitionné. Au milieu de tout ça, un ensemble de personnages qui n'ont rien en commun. Rien, sauf cette apocalypse. On les suit, on s'interroge sur leur vie, leur perception du drame, leur passé, leur avenir...
La force de ce récit, c'est la densité des émotions, la densité des personnages, et la maîtrise du découpage. Le dessin ne démérite pas non plus. Florent Bossard a su donner vie à la galerie de personnages imaginée par les scénaristes, tout en restant au service de l'histoire. D'ailleurs, Brunschwig et Ducoudray livrent une sacrée bonne histoire, en posant judicieusement les briques de l'intrigue. Jusqu'à la dernière page, on s'interroge. Et on attend avec impatience le tome 2, qui, espère-ton, livrera quelques unes des réponses à nos questions.
Il faut attendre les dernières pages pour voir où en veulent en venir les scénaristes. Au début on s'y perd et on ne sait pas si c'est une histoire sur une catastrophe, un meurtre ou peut être autre chose.
Plus que le dessin, je regrette un peu la colorisation qui ne donne pas toute la dimension à ce Marseille post apocalyptique.
Je ne sais pas si j'achèterai la suite ?
Pas facile d'y voir clair avec cette histoire apocalyptique qui débute par une catastrophe "naturelle" qui semble venir du ciel sous la forme d'un astéroïde. La Canebière a morflé et le stade Vélodrome est réquisitionné pour soigner les blessés.
L'armée s'est saisi de l'affaire et comme bien souvent elle en dit le moins possible. L'intrigue est à peine posée que l'on aimerait déjà obtenir quelques éclaircissements.
Des dessins satisfaisants pour une histoire prometteuse qui, je l’espère, verra une suite rapidement.
bien aime mais parfois on perd un peu la trame dommage
mais etant un inconditionnel de brunschwig j attend la suite avec
envie