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adis, les dragons ravagèrent la cité de Redflet. Ils furent vaincus grâce à la sorcellerie, mais il se dit que leurs fantômes pourraient être réveillés par une épée magique. Or, l’arme vient de ressortir de la crypte de la citadelle. Elle constitue la rançon exigée par ceux qui ont enlevé le fils des souverains. Le roi ayant péri, c’est Alec Deraan, un ancien officier en exil, qui va se charger de l’échange. Le temps est compté et le chemin semé d’embûches.
En adaptant le roman d’Erik Wietzel, Nicolas Jarry propose une aventure qui, pour l’instant, ne fait pas preuve de beaucoup d'originalité. Le contexte de Les dragons de la cité rouge parlera sans aucun doute aux amateurs de fantasy. Ainsi, on retrouve au programme une ville menacée par l’enlèvement du prince héritier, une lame mystérieuse qui pourrait provoquer le chaos et des complots politiques. Le personnage central n’est pas dénué non plus d’un certain classicisme. Ancien général du royaume et amant de la future reine, il a renoncé à la gloire et l’amour pour devenir un mercenaire courant de contrats en contrats.
Pourtant, ce divertissement n’est pas dépourvu d’intérêt et d’un certain charme. En habitué du genre, Nicolas Jarry gère bien la construction de l’intrigue et l’action. Le héros, malgré son air de déjà vu, n’est pas privé d’attrait, en particulier grâce à la relation qu’il entretient avec sa monture – un dragon qui parle et raisonne – et le lien qui l’unit à un succube, puissant protecteur sans doute étroitement lié à sa déchéance. Les motivations des ravisseurs, et ce qu’ils veulent faire de l’épée mythique, ne sont pas connues et le comportement de ces derniers interroge. Le trait réaliste de David Jouvent apporte aussi énormément à l’installation de l’atmosphère. Ses compositions, échappant globalement au statisme qui accompagne souvent ce style graphique, sont séduisantes par leur précision et leur fluidité. De même, le travail sur les couleurs est plaisant.
Sans vraiment surprendre, le récit démarre tout de même sur des bases solides et laisse entrevoir de belles promesses.
BD comme je les aime on rêve on part dans une autre dimension. J'ai lu le roman de wietzel j'aivais adoré et là j'en tombe sur le cul une adaptation en BD. Mais la joie est de courte durée ce Tome est paru en 2015 et depuis plus rien à l'horizon. Les boules quand on voit les navets qui sortent des tomes à n'en plus finir. Y aura t-il un miracle ? ? ? ? ? ? ?
Bon l'histoire est sympathique, en revanche il faut soigner le dessin et les détails, car les proportions sont pas toujours respecté et on se perd entre les personnages.
j'attends le tome 2 pour me faire un avis plus complet. mais il faut soigner le dessin !!!!!