« - J’ai besoin de votre aide.
- Pour ?
- Pour sauver le monde ! »
Quand Prosper Pipolet, génial inventeur, supplie les « Spectaculaires » de l’aider à contrecarrer les plans du perfide Victor Stingler, il s’imagine sans doute tomber sur un groupe doté des mêmes compétences que les Quatre Fantastiques, même s’ils n’existaient pas encore au début du 20e siècle. Effectivement, ils sont bien quatre. Mais les tours que proposent Pétronille, Félix, Eustache et Evariste au (très) maigre public qui assiste à leur spectacle font plus appel à l’illusion et à la magie qu’au véritable exploit individuel. Mais qu’importe. Les caisses de la petite troupe sont vides et à défaut d’avoir l’immense succès qu’elle mérite sans aucun doute, elle passe un pacte avec Pipolet pour tenter de récupérer une machine menaçant de détruire Paris.
Que faut-il pour faire une bonne histoire ? Tout d’abord des personnages attachants, à commencer par Pétronille qui mène son groupe par le bout du nez, qu’elle a fort joli d’ailleurs, ou Evariste, un vieux beau, sans doute compétent dans son domaine, qui devrait cependant revoir ses méthodes de séduction. Mais aussi Prosper Pipolet, dont les trouvailles sont toutes aussi extraordinaires que leurs défauts qui les rendent souvent inutilisables. Il faut ensuite un environnement agréable et des décors soignés. Arnaud Poitevin s’en charge dans un registre qui se rapproche plus de La Croisière Jaune que des Confessions d’un Canard Sex-Toy. Cascades en tous genres obligent, le trait se fait également plus nerveux qu’à l’accoutumée, l’ensemble rehaussé par les couleurs très justes de Christophe Bouchard. Quant à l’histoire, elle est sans doute simple – une invention tombée dans de mauvaises mains, ce n’est pas à proprement parler d’une originalité folle – mais elle est truffée d’humour et de clins d’œil faisant référence au Paris du début du 20e siècle.
Premier tome réussi pour cette nouvelle série rafraîchissante écrite par Régis Hautière. Une bande dessinée « Tout Public » dans le sens le plus noble du terme.
L'histoire n'est pas des plus originales mais reste sympa à lire, d'autant que le dessin est plutôt plaisant, avec un petit côté caricatural que j'aime bien. De l'aventure, du rocambolesque, du comique, des personnages farfelus, un scénario pas prise de tête ... que demander de plus ? Mention spéciale au professeur Prosper Pipolet, savant du dimanche aux inventions farfelues qui oublie tout de la veille et s'en souvient seulement le lendemain !
Je viens de la relire. Je n'ai pas trop accroché lors de ma première lecture. Avec le tome 2 je me suis dit qu'il faut que je la relise pour comparer.
Cette album une très bonne introduction pour une suite (d'ailleurs très réussie avec le tome 2 encore plus drôle et fantasque grâce à l'introduction d'un nouveau personnage de standing) C'est gai, ça se lit très bien, c'est drôle, loufoque, amusant, hilarant. J'ai passé un agréable moment.
Un spectacle, une aventure extraordinaire, des antihéros, un vilain, un inventeur survivant fou, une belle palette de couleurs, des personnages loufoques au trait amusant et drôle, imaginés et réussis, ce sont tous les ingrédients de ce drôle d'album.
Bravo aux auteurs. J'espère qu'il y aura un tome 3 encore plus réussi que le 2.
Jeune éditeur issue de l’École des loisirs (dont l’expérience en matière d’édition n’est plus à démontrer), Rue de Sèvres s’est déjà fait une place de choix en matière de qualité de ses albums avec des titres déjà devenus des classiques, notamment le Château des Étoiles, l’une des meilleures réussites de ces dernières années, via notamment la publication d’une gazette au format journal et de plusieurs formats d’édition pour l’album d’Alex Alice. Ceci illustre le côté artisanal, qualitatif de cet éditeur, qui assume par ailleurs la taille réduite de son catalogue.
Sur le cabaret des ombres cela se traduit par une belle maquette rétro belle époque, l’annonce d’une série en commencement dès le titre et (remarquable attention, unique chez les éditeurs BD à ce qu’il me semble) l’annonce systématique du nombre de volumes d’une série ou d’un one-shot. Ici nous sommes en présence d’une « histoire complète » au sein d’une série à développer. La couverture comporte un vernis sélectif désormais répandu, la tranche est claire avec un numéro de volume et la 2° de couverture est utilisée pour introduire les personnages. Beau travail d’édition qui mérite un "Calvin".
L’album proprement dit relate les aventures d’une troupe de cirque confrontée à un génie du mal dans la France des années 1920, en plein dans une veine « super-héroïque belle époque steampunk » assez en vogue (City Hall, Les Sentinelles ou encore le Monstre de Paris et Avril – le monde truqué en animation). Ces héros se révéleront de véritables loosers, des bras cassés que les inventions d’un professeur raté ambitionnent de transformer en champions de la lutte contre le Crime.
Si le dessin est clair, lisible, le découpage très efficace et original (j’adore la case qui « tremble »!) et les personnages intéressants, l’histoire chute un peu brutalement au milieu du gué, comme si le scénariste n’avait pas su comment terminer son introduction à l’univers des Spectaculaires ou en avait gardé trop sous le coude en prévision des futurs albums. Sensation peut-être caractéristique de l’auteur dont les albums manquent parfois d’un soupçon de souffle (sur Aquablue notamment). Attention, l’on reste en présence d’un excellent album qui remplit parfaitement le cahier des charges et se lit avec plaisir. Prenez garde toutefois à l’âge auquel il se destine. Comme pour le Château des Étoiles, le design général pourrait inciter les plus jeunes à tenter l’aventure… qui reste écrite pour des pré-ado au plus tôt (rien de dangereux pour les plus petits, simplement ils auront du mal à saisir l’humour et l’intrigue). Entre un méchant à la Moriarty, un savant fou, des inventions steampunk, une galerie d’anti-héros rigolo et une époque toujours agréable à découvrir en BD, tout est en place pour une série classique de la BD.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2016/09/01/le-cabaret-des-ombres/
Le professeur Pipolet, qui n’a que la mémoire de l’avant-veille, et quatre super héros, qui n’en sont pas vraiment, vont tout mettre en oeuvre pour faire barrage à l’ignoble Stingler.
BD très sympa à lire et à regarder. On sourit beaucoup, c’est très rafraîchissant. Voilà une série qui ne prend pas la tête et qui convient de 7 à 77 ans et plus.
N’hésitez plus si vous souhaitez prendre un bain de jouvence, c’est très relaxant.
Cette BD est à mourir de rire.
Je recommande grandement et j'espère qu'elle vous satisfera.
Cette BD à aussi été commandé pour les collèges et lycées.
Elle est adapté à tous les ages (enfin pas les bébé :) )