I
l est des périples, surtout ceux qui ne durent qu’un été, qui marquent une vie !
Les beaux étés est une série sur les transhumances aoûtiennes d’une famille belge, les Faldérault, dans les années 70. Au scénario, l’omniprésent Zidrou ! Cette fois-ci, il revient avec humour sur les déboires sentimentaux et les joies quotidiennes d’un couple et de leurs quatre enfants partis prendre le soleil dans le Sud de la France. Pour les quinquagénaires d’aujourd’hui, les planches de cet album auront les fragrances d’une madeleine, la saveur des glaces sur la plage et l’odeur de la crème à bronzer ou de la lavande. Mais derrière ces évocations nostalgiques et un rien idylliques, des questions plus existentielles se font jour, mais toujours sur le ton de la légèreté : la séparation et la mort. L’optimisme désinvolte dont semble faire preuve le scénariste d’outre-Quiévrain teinte cet opus inaugural d’une félicité désuète qui le rend d’autant plus attachant qu’il renvoie certainement chacun à ses propres souvenirs.
Pour croquer cette famille aussi nombreuse qu’attendrissante, Jordi Lafebre excelle ! Son trait tout en gentillesse et en bonhomie acquière cependant au fil des albums une (relative) dureté qui permet de marquer plus intensément les moments graves du récit, même s’il peine encore à jouer dans le registre du morose comme du triste. Il est des dessinateurs qui ne s’épanouissent que dans le bonheur, et le jeune Espagnol semble être de ceux-ci… bien lui en garde !
Les vacances sont un moment à part, de ceux que l’on souhaiterait éternels, mais qui ne prennent de la valeur que dans leur brièveté. Sur ce constat, Cap au sud est le premier volet d’une saga estivale qui, espérons-le, ne durera pas que le temps d’un déjeuner de soleil !
Ces derniers temps, j'ai lu tout ce qui me passait sous la main signé Zidrou. Il faut dire que cet auteur est assez prolifique. Les beaux étés se situent dans son répertoire de prédilection à savoir ces petites histoires qui constituent des tranches de vie au quotidien. Nous suivons ici une famille qui part en vacances dans le sud en 1973. C'est tout une aventure !
Par contre, il y a des passages qui m'ont assez choqué mais qui se veulent rigolos. En effet, pour faire déguerpir une famille hollandaise qui avait choisi un beau coin pour déjeuner dans la nature près d'un étang, notre famille n'hésite pas à procéder à des moyens moralement très douteux. On voit que l'individualisme et le manque de respect priment ce qui ne sont absolument pas mes valeurs. Cependant, glorifier ces aspects me semble assez permissif. Ceci dit, c'est une chronique qui se laisse bien lire.
Dessins au top il faut le reconnaître mais quel déception a la lecture de cette histoire
Un aller retour en voiture qui n’a aucun intérêt même le côté nostalgique n’a pas pris....
Déçu
Cet album est une vraie réussite. Les auteurs nous replongent dans les années 70 avec ce départ en vacances d'une famille Belge. Nostalgie, humour et émotion permettent à chacun de se retrouver dans cette histoire et de faire appel à ses propres souvenirs. Le tout est enrobé dans un scénario simple mais efficace. On en redemande.
Il ne se passe pas grand chose d'extraordinaire et c'est ce qui est agréable ...
Il ne se passe pas grand chose d'extraordinaire et pourtant, des moments pareils, nous en avons tous connus et ils restent tendrement gravés dans nos souvenirs
Il ne se passe pas grand chose d'extraordinaire et pourtant le moment de lecture fut délicieux.
Cette histoire est magique et émouvante. Elle fait remonter des souvenirs de départ en vacances avec la 4L de ma mère ou le simca break de mon père (et le strapontin dans le coffre où on mettait le petit dernier c’est-à-dire moi).
Les chants dans la voiture où nous chantions (hurlions !) en cœur la maladie d’amour, la ballade des gens heureux, Vanina ou le chemin de papa me reviennent en tête comme si c’était hier et la nostalgie des années 70 m’étreint le coeur.
Cette histoire fait aussi remonter des moments encore plus personnels où l’on tente de sauver ce qui ne peut plus l’être. Quoiqu’ici les parents y arrivent… l’amour était toujours présent.
Zidrou nous montre et démontre que l’on peut trouver le bonheur dans les choses simples de la vie. Quand on regarde en arrière, on se rend compte qu’un rien pouvait apporter la joie. Pas d’Internet, pas de vidéo à la demande, pas de portable et les réseaux sociaux n’étaient pas virtuels.
A se demander aujourd’hui si ce monde a réellement existé. Etaient-ce de vrais moments avec lesquels Zidrou nous enchante où un conte qui cherche son inspiration dans des temps anciens pourtant si proche. Comme dirait l’autre « c’est con le bonheur car s’est souvent après que l’on sait qu’il était là ».
Merci Zidrou, merci Jordi Lafebre pour ces beaux étés qui me rappellent ceux que j’ai vécu. Ici, pas de violence, pas de complot, mais une histoire de famille comme tant d’autres avec de l’amour, de l’amour, de l’amour.
Un gros bémol dans ce concert de louanges. La lecture de cette BD ne m'a procuré aucune émotion particulière: l'histoire m'est apparue terriblement banale et les personnages ne m'ont suscité aucune empathie. C'est l'histoire d'une famille belge qui, lors de l'été 73, part en vacances dans le sud de la France et ... c'est tout ! Il ne se passe rien de particulier. Papa conduit la 4L et fait des blagues, Maman pique des crises, le fiston lit des "Lucky Luke" pendant que ses frangines se chamaillent ... bonjour l'ennui !
Il n'y a finalement que le dessin que j'ai trouvé chouette. Insuffisant toutefois pour me donner envie de poursuivre la lecture de cette série.
Ce que j'en pense:
Il y a des BD dont on entend parler partout et qui vous tentent tellement qu'elles ressemblent au fruit défendu.
Il y a des BD qu'on attend longtemps et qu'on a peur d'ouvrir au risque d'être déçu.
Il y a des BD comme Les Beaux Étés qui vous prennent aux tripes et vous rendent tout chose.
Il y a des BD qui vous font sentir en vacances et qui vous donne envie d'avoir du sable plein le maillot.
Je pense qu'il n'y a pas de mots assez forts pour décrire tous les sentiments que j'ai ressenti en lisant ces simples livres... Néanmoins, je vais essayer tout de même de vous en parler.
Nous découvrons donc la famille Faldérault, une famille Belge qui s'apprête à partir en vacances dans le Sud de la France. J'ai donc découvert cette petite troupe pendant son séjour estival. On y suit leurs aventures sur le sable, les éclaboussures d'eau de mer, les pique nique et les séances de bronzette. C'est beau et ça fait du bien au moral.
Les personnages sont fantastiques. Ils sont attachants, drôles et humains. Mais ce que je préfère clairement, c'est leurs relations. Les regards qui s'échangent, les disputes, les non dits, les sourires complices et les souvenirs qui se gravent. Chacun à son petit truc à lui et chacun se respecte. Une vraie belle famille.
Bien évidemment, au- delà de tout ça, c'est également une vraie belle BD, avec des couleurs superbes et des illustrations comme je les adore. Il y a pleins de petits détails, les expressions des personnages sont très réalistes. L'ambiance générale est sublime.
Tout ce que je dis est tellement en de ça de tout ce que m'a fait ressentir cette BD... J'ai ri, j'ai été émue... À vrai dire, je crois que le sentiment qui prédomine est la nostalgie. Nostalgie d'un temps où les vacances, c'était prendre sa 4L, la remplir à ras bord et partir sans réel but avec juste un cap, le Sud. J'ai également eu un très gros coup de cœur pour les personnages des parents. Le père m'a tellement fait pensé au mien avec son humour décalé et ses shorts un peu trop serré (oui papa, sur certaines photos de l'époque tes shorts étaient très indécents!). Et la mère m'a rappelé la mienne, jetant des regards attendris sur toute sa petite troupe, déclarant qu'en vacances elle ne cuisine pas. J'ai donc adoré ces deux BD, qui sont pour moi de vrais petits bijoux.
Bref:
Un énorme coup de cœur!
Pour plus d'avis: http://aufildesplumesblog.wordpress.com
La famille est à l’honneur avec cette BD qui nous offre une jolie parenthèse de bonheur. Direction le sud de la France! Nous sommes en plein cœur des années 70 et la famille Faldérault a travaillé dur toute l’année afin de pouvoir partir en vacances.
Le duo Zidrou et Lafebre fonctionnent à merveille dans cet album où l’on suit avec beaucoup de plaisir et de nostalgie, pour ceux qui ont traversé ces années-là, les aventures de cette famille ordinaire mais touchante.
L’insouciance est au rendez-vous de ces vacances ainsi que les chamailleries entre frères et sœurs, le camping sauvage, les rires et les baignades. Cependant, certains événements vont venir assombrir le bel été de notre joyeuse tribu.
Le scénario est efficace et j’ai été séduite par les illustrations qui restituent parfaitement l’ambiance notamment la fameuse tapisserie si caractéristique de cette époque ou encore les pattes d’éléphant.
Une BD légère qui met du baume au cœur et j’espère pouvoir bientôt lire le deuxième tome qui se situe quelques années plus tôt, en 1969.
Un rayon de soleil pour cette virée familiale pleine de vie, d’humour et de tendresse.
L'association Jordi Lafebre et Zidrou continue de m'épater. Souvent en One shot, ils proposent ici une série qui s'étendra sur plusieurs tomes. Récit en petits moments du quotidien assemblés, agrafés, cousus les uns aux autres en un chouette patchwork de la vie. Pour ceux qui ont aimé (aiment) les Vieux Fourneaux, Lydie, le Combat Ordinaire,...
Formidable album, et révélation de 2 talents hors norme.
Les gens heureux n'ont pas d'histoire.
C'est la phrase (imbécile) que l'on entend souvent de la bouche des artistes, pour explique leur difficulté à créer, quand le succès vient.
Cette série prouve exactement le contraire.
Le bonheur est une source inépuisable pour raconter une histoire ; il manque simplement à la plupart des "artistes" le talent pour y puiser leur inspiration.
J'ai 46 ans, et je suis papa depuis 2 ans.
Je me retrouve totalement dans cet album, pour ces deux raisons : les départs en vacance en famille (nombreuse), quand j'étais enfant, et la vie de famille que je suis en train de me créer, avec ma femme et notre petit.
Nous aussi, nous partions du "nord" (depuis Paris) sur les routes, voiture chargée jusqu'à la gueule, pour camper "dans le sud" (en Savoie). Nous aussi, il fallait se lever très tôt, bien avant le levé du soleil. Et tout ces petits détails, les disputes pour un rien, les histoires pour animer la route, tout ce qui fait la force de l'album et le talent de ces auteurs, je les ai un peu vécu.
Merci aux auteurs pour ce qui est plus qu'une madeleine, mais une immersion dans le bonheur simple (mais si compliqué à recréer).
Mention spéciale au dessinateur, dont je ne connaissais pas le travail, et qui fait un boulot formidable ; ses décors sont fabuleux, du niveau d'un Frank Pé("Broussaille") ou d'un Plessix ("le vent dans les saules").
J'ai dévoré cet album, dont certains osent dirent "qu'il ne 's'y passe rien" (ceux là peuvent retourner regarder "secret story" ou "les anges de la tvréalité", pour y voir de l'action !).
Encore merci aux auteurs.
Je vais vite me plonger dans la lecture du 2è tome !
Une véritable madeleine de Proust... Les souvenirs qui remontent au fil des pages. On m'à offert une BD, que je n'aurais sans doute jamais acheté... et pourtant l'auteur m'a convaincu. Vivement la sortie du prochain album !
Avec ce premier volume (qui se lit comme un one shot) Les beaux étés : Cap au Sud , Zidrou nous livre une très belle chronique de 1973, qui ,pour ma part, m'a touché. En effet, je me suis reconnu dans cette famille. Un grand nombre d'éléments me sont familiers dans cette histoire : la voiture (moi, c'était une 2cv orange qui nous amenait mes sœurs, mes parents et moi vers le sud), les pique-niques en pleine nature et le camping...
Bref cet album rappelle l’insouciance des années 70, pourtant ici gâchées par le travail du père (cela rappelle la situation de certains dessinateurs)et la maladie de la tante.
Cette chronique douce-amère est très plaisante à lire.
Le dessin de Jordi Lafebre (je découvre son travail avec cette bd)colle parfaitement avec le scénario de Zidrou, auteur très prolifique sur 2015, qui signe là, avec "le crime qui est le tien", un de ses meilleurs titres de l'année.
Je serai sans nul doute au rendez-vous pour le prochain volume de cette série: "1969: la calanque".
Bel album, une tranche de vie fort sympathique et d'une grande sensibilité. Illustré avec talent par des dessins très agréables. Un brin de nostalgie pour ce départ en vacances d'une autre époque. Souvenir, souvenir...
J'ai acheté cette bd car la couverture était très alléchante... Se plonger dans une période aussi insouciante et joyeuse que les années 70 me bottait. J'ai feuilleté la bd, et le dessin de Lafebre m'a tout de suite accroché... On était immédiatement plongé dans cette belle époque...
Et puis il y a eu la lecture... Quelle déception... un scénario vide, Il ne se passe pratiquement rien, on s'ennuie dans cette histoire qui ne décole jamais...
Très agréable, les années bonheurs, une bande de gamins sympas, et les parents un peu largués qui s'accrochent !! Des dessins qui me plaisent beaucoup. Vivement la suite.
Joli album ! Le dessin de Lafebre est magnifique. Très détaillé il exprime et véhicule beaucoup d'émotions (comme dans La Mondaine). Les personnages sont sympathiques et attachants, et à travers leur aventure, ils nous rappellent nos vacances. Un léger petit bémol sur le scénario, auquel il manque une pointe d'originalité et de surprise.