L
a ville tremble et s’interroge. L’apparition de la drogue dévastatrice appelée « le poison bleu » aurait-elle un rapport avec les monstres qui semblent s’étendre dans la contrée ? Pourquoi les trois anciens qui gouvernent le royaume ignorent-ils la menace qui pèse sur la cité, alors que le mal leur semble être connu ? Et qu’est-ce qui rend Harmond Ellander si singulier pour qu’il soit si important de le bannir des hautes sphères ?
Oubliez la couverture particulièrement ratée ou les comparaisons avec Le trône de fer avancées par l’éditeur ! H.Ell a ses propres qualités et n’a pas besoin de ce genre de rapprochements mal venus. Les seuls points communs qui peuvent être relevés se situent au niveau de l’univers médiéval, de l’introduction d’éléments fantastiques, d’une noirceur certaine du propos, de la crudité et de la violence. Mais, contrairement à George R.R.Martin qui dresse des enjeux à l’échelle du monde et multiplie les personnages et les intrigues secondaires, Stephen Desberg se focalise sur un lieu et un homme dont la déchéance cache bien des complots et des mystères. L’étrange créature détruite dans le tome précédent s’avère ne pas être un cas isolé. Le danger est bien plus grave et profond. Le scénariste chevronné tisse sa toile avec une réelle maîtrise et entretient habilement le suspense, délivrant des réponses pour mieux introduire de nouvelles questions.
Au dessin, Bernard Vrancken s’est parfaitement emparé de la tonalité de l’histoire. Son trait réaliste souffre parfois d’une certaine rigidité, mais ce petit défaut s’efface devant sa capacité à donner corps aux ambiances, à faire ressortir le malaise et la tension dans lesquels évoluent les protagonistes. Il est particulièrement bien secondé par la mise en couleur de Mikl.
Après une présentation alléchante, La nuit, royaume des assassins confirme tout le potentiel de cette série de Dark Fantasy.
J'ai préféré ce second album qui apporte des débuts de réponse. Je me suis retrouvé embarqué dans ce monde sombre, sordide, sale où règnent intrigues, débrouillardises pour simplement sauver sa peau. Evidemment on est très loin d'IRS et chapeau bas au dessinateur qui est capable avec un trait réaliste de nous transporter dans une histoire prenante et originale à défaut de passionnante.
Le scénario est toujours aussi complexe et intéressant.
On en apprend plus sur les polymorphes et sur une nouvelle drogue qui infeste les bas quartiers de la ville, "le poison bleu".
En parallèle de cette intrigue policière, nous continuons d'en savoir plus sur l'ancienne vie de chevalier d'Harmond Ellmander et sur sa "famille" qui est restée au château...
J'attends la suite de cette sombre série.
Scenario confus pour ce tome 2 avec une partie que j'ai dû relire à plusieurs reprises sans être certain d'avoir compris. J'ai dû mal à reconnaître certains personnages. Les flash back ne sont pas toujours clairs. Décevant.
Pour être déçu, je suis déçu. Heureusement il y avait une promo les 2 tomes au prix d'un seul...moindre mal. Le scénario est confus, sans queue ni tête, les personnages stéréotypés, sans âme, fades, incolores, inodores. Desberg m'avait habitué à (beaucoup) mieux. Bref sans intérêt.