L
e navire sur lequel Alcyon, Phoebe et Kyrilos ont pris place subit une violente tempête et, surtout, est attaqué par les harpies. Finalement, les flots déchaînés vont les sauver de leurs terribles ennemis. En compagnie du capitaine du bateau, ils échouent sur une terre inconnue et sont recueillis par une jeune fille et un satyre. Leur repos risque d’être de courte durée, car ils sont sollicités pour aider à lever la terrible malédiction qui pèse sur le roi et son royaume.
Principalement destinée à un jeune public, voici la suite de la grande aventure concoctée par Richard Marazano. Ce récit initiatique qui plonge dans l’imaginaire de la Grèce antique et de ses légendes est quelque peu linéaire. Les personnages ne sont pas très épais, juste ce qu’il faut pour les rendre intéressants. De toute manière, ce n’est pas le sujet, l’auteur se concentrant sur les événements, leur enchaînement et leur fluidité. Sur ce plan, la narration est sans faute. De plus, cette apparente rupture avec la trame principale, habituelle dans ce genre d’épopée, est parfaitement construite. Au-delà de l’attrait pour les péripéties qu’elle développe, elle permet essentiellement au groupe de se renforcer et à ses membres de se dévoiler et de se construire, les préparant aux épreuves qui les attendent. Le dessin de Christophe Ferreira est parfaitement dans le ton voulu par le scénariste. Sa mise en images, nettement influencée par l’animation et le manga, fait mouche. Le dynamisme et l’expressivité qui se dégagent des planches les rendent très plaisantes.
Après deux tomes, Alcyon s’impose comme une série tous publics de bon aloi, ce qui n’est pas si fréquent.
Une belle aventure accessible dès 8-9 ans, qui donne des notions d'histoire grecque : royaumes, cités, peuples, mythologie...
Les dessins sont agréables avec quelques références de type manga, notamment lors des scènes humoristiques.
Un panel de personnages qui ont tous leurs places dans cette épopée.