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n devenant enfin l’élève du Rige – aspiration ultime de tout guerrier arpentant le royaume des Sept Marches –, Bragon venait d’entrer de plain-pied dans la légende... Légende qui se tisse lentement dans le monde d’Akbar pendant les cinq années que dure son apprentissage. Cinq années qui auront vu le jeune aventurier devenir un chevalier accompli, condition pour prétendre à la main de Mara. Durant cette période les sectataires de l’Ordre du Signe ont continué d’étendre leur emprise sur la société, de plus en plus audacieux et déterminés, omniprésents dans leur funeste volonté de restaurer le dieu Ramor. Frappant au cœur du palais de la Marche des Roches Pourpres, l’Ordre entend accaparer la puissante armée du Prince-Sorcier, et celui-ci a juste le temps d’aider sa fille Raya à fuir, la pressant de trouver refuge auprès du Prince Humoun, souverain des Voiles d’Écumes. Quelques péripéties et des retrouvailles écourtées plus tard, une périlleuse mission s’annonce déjà pour Bragon et le fidèle Bulrog, chargés d’escorter la jeune princesse.
Après une Voie du Rige au scénario particulièrement linéaire, le quatrième volet de cette Avant-Quête – sept volumes sont désormais prévus – présente en revanche une intrigue éclatée et des protagonistes multiples, comme s’il s’agissait de battre le rappel de tous les personnages de la série. S’ensuit une histoire un peu décousue, s'apparentant à une succession de passages obligés ayant pour but de mettre en place les éléments destinés à faire écho au cycle originel, ou préparant la suite de l'aventure. Toutefois, si la maîtrise narrative semble en léger retrait, la puissance graphique demeure, elle, intacte, et la richesse de l’univers créé par Le Tendre et Loisel il y a maintenant trente ans ne cesse de prospérer.
À l’aise dans les chaussures de ses illustres prédécesseurs, Mallié continue d’assurer sa partie avec talent, illustrant d’un trait précis et détaillé les aventures épiques des héros. En jouant sur les angles de vue et en multipliant les plans, il accentue la profondeur de champ, ancrant fortement ses personnages dans le paysage, donnant plus de véracité aux décors luxuriants d’Akbar. La mise en page toute loiselienne conserve cette force évocatrice hors du commun. En témoigne le découpage remarquable de la traque de la princesse et de la rencontre avec ses poursuivants.
Sensation à la fois rare et coutumière, retrouver ce pays des Sept Marches est devenu un rituel réjouissant pour le fan amoureux de la Quête, l’impression toujours renouvelée de découvrir la saga non pas comme un lecteur contemporain, mais comme un natif de ces contrées chimériques, buvant les paroles familières d’un conteur à la veillée.
Un album assez inégal dans le rythme narratif. Il y a deux, trois passages entraînants entrecoupés par des moments plus explicatifs, plus orientés dans la réflexion; et un final tonitruant.
Au niveau graphique, rien à redire c'est parfait.
Dans l'ensemble, on est un peu en deçà par rapport aux deux tomes précédents.
L'album est correct, sans plus....
Et M. Loisel n'est pas correct tout court.
Il vient au festival de Solliès (83) et annonce avec suffisance et arrogance à tous ses bienfaiteurs (entendez nous autres lecteurs, qui avont fait sa fortune) qu'il dédicace son oeuvre...... sans dessiner....
Pauvre chéri, serait il en panne d'inspiration ou blindé de tunes au point de mépriser le public ????.
M. Loisel s'est montré lamentable, grand bien lui fasse, Grrrrrrr
Un bon album, bien que l'histoire se ralentisse sensiblement au cours de cet épisode. Un scénario un peu redondant (les différentes scènes de retrouvailles entre Bragon et ses anciennes connaissances) qui ne s'accélère malheureusement qu'au cours des dernières pages. On reste un peu sur notre faim en lisant cet épisode, bien que le dessin soit de qualité. Une pause, peut-être, avant de rebondir au cours du prochain album.
Le « deuxième cycle » avait très bien commencé, ce qui n’était pas une mince affaire après une première partie magistrale, mais l’on reste un peu sur sa faim à la fin de ce 8ème tome. Un album de transition ? Un peu haché en tous cas avec une dernière partie qui finit de façon très abrupte.
« Avant la Quête » n’en reste pas moins une excellente reprise d’un monument de la BD. Le dessin nous garde dans l’ambiance de « La Quête » et les personnages sont travaillés … à l’exception peut être du traitre qui tombe comme un cheveu sur la soupe …
bof et re-bof !
tout a été dit sur l’essoufflement de cette série...
en espérant que les auteurs imaginent un autre univers plus excitant plutôt que de tirer sur la corde ?
L'album précédent était magnifique,autant dans le sénario que dans le dessin. Je suis carrément déçu par ce 4e épisode : un sénario des plus classique, sans intéret pour l'histoire globales si ce n'est quelques éléments, et des dialogues trop légers.... Le dessin est sympa mais pas aussi grandiose que son prédécésseur. J'attends un album prochain qui j'espère relèvera le niveau !
La quête reste un incontournable de la fantasy, l'univers est toujours aussi bien rendu par le dessin de Mallié qui est tout à fait à la hauteur du premier cycle.
L'histoire avance, les éléments se mettent en place en raccord avec la suite raconté avant (!).
Mais bien entendu on laisse Bragon à la fin de l'histoire dans une bien fâcheuse posture et va-t-il falloir encore attendre 3 ans pour avoir la suite ?
Un bon album, dans la lignée de ce second cycle. C’est toujours un plaisir de se replonger dans l’ambiance du monde d’Akbar et de retrouver des personnages familiers. Cependant la trame générale n'avance pas beaucoup : au bout de 4 albums, on a bien compris que la secte du signe représente une menace et quel est son objectif, mais on aimerait que les événements se précisent. Il faut attendre la fin de l’épisode pour avoir enfin une avancée significative. Espérons que le prochain épisode passera à la vitesse supérieure...
2013 - Quatrième et j'espère dernier album d'“Avant la Quête”.
Je suis désappointé, et s'il y a quelque chose que je n'aime pas : c'est être désappointé ! (Zorg - Gary Oldman - le Cinquième Élément).
Cette fois-ci, avec le triste dessin de Maillé, les auteurs nous servent une ébauche de scénario, l'album pourrait tenir en dix pages. En gros, Bragon devient chevalier après quelques leçons du Rige, rentre chez lui, sauve une princesse en fuite, retrouve Mara et repart conduire la princesse chez elle. Fin de l'épisode. Côté pinceaux on reconnait à peine les personnages, griffonnés à la hâte ; Bulrog ressemble à une vieille peluche mitée et le joli museau de Mara disparaît sous une tignasse hirsute.
STOP ! de qui se moque-t-on ? Les auteurs ont-ils perdu toute imagination au point de nous servir un si piètre album ? Les lecteurs n'en peuvent plus de payer pour d'énièmes suites de la jeunesse d'“Avant la Quête”. Pourquoi pas le retour de la vengeance du fils de Bragon ? Arrêtons cette mode et donnez de nouvelles Quêtes à nos héros, des vraies ou bien cessez de tromper vos lecteurs…
Fan de la 1ere heure, découvrir le moment où Bragon devient "enfin" chevalier est gratifiant. Malheureusement, malgré les plus de 60 pages de cet album, au demeurant magnifique, l'aventure n'avance guère. On comprend bien que Bragon et Mara sont face à un choix difficile mais on en connait déjà l'issu donc ça n'apporte pas grand chose. Et on apprend pas beaucoup plus sur cette secte vouée au dieu maudit Ramor. Hâte d'avoir le tome 5 dans les mains pour le dénouement (?) Mais ça risque fort de ne pas être pour tout de suite :))
C'est toujours agréable de redécouvrir un environnement connu.
Tres beaux dessins et belles couleurs.
La mise en place et le découpage sont parfaits.
Reste un sentiment de faux rythme sur l'histore, alternant entre plusieurs lieux et plusieurs personnages. C'est beuacoup moin linéaire que les précédents albums et finalement un épisode de transition qui apporte peu à la fresque globale.
On a un peu de mal à bien suivre l'intrigue et l'histoire traîne quelque peu en longueur. Restent un très beau dessin et des images fortes.
Excellente intrigue restant accessible à tout public, les dessins sont superbes. La série ne traine pas trop en longueur.