S
ous la surveillance de Palden, le professeur Ixks se rend au Tibet pour tenter de découvrir des traces de la mystérieuse race aryenne qui survivrait au centre de la terre. Sur le chemin, ils doivent récupérer l’astrolabe, antique objet aux pouvoirs méconnus. Au cours du voyage, le scientifique va découvrir que sa gardienne est titulaire de biens des pouvoirs.
Pourtant, cela commençait agréablement : un archéologue, des nazis, des objets ésotériques... un air d’Indiana Jones en somme. Certes, rien de spécialement original, mais, bien conçu, l'ensemble pouvait s’avérer fort divertissant. Malheureusement, cette suite se transforme en voyage organisé, mené tambour battant, avec tout ce qu’il faut de passages obligés et de spectacles pour satisfaire le client. Direction Athènes pour une petite séance culturelle afin d’admirer la mystérieuse machine séculaire, qui a le mérite d’être propre comme un sou neuf après un séjour sous-marin de plusieurs siècles. En partance vers Damas, pour un débat scientifique, une petite séquence action qui permettra à la belle accompagnatrice de se distinguer dans un duel à l’arme blanche. Au-delà du frisson procuré par « l’incertitude » du combat, les globe-trotters récupèreront un sabre fait d’un énigmatique alliage détenu par le guerrier vaincu. Quelle chance !
Bref, le parcours se poursuit dans une débauche d’énergie et d’évènements – découverte miraculeuse d’une des fonctions de l’impénétrable horlogerie, rencontre avec Gandhi, visite d’un tombeau contenant une momie du yéti – sans que rien ne puisse en perturber la bonne marche, pas même l’annonce de la mort d’Hitler. Compte tenu du rythme imposé, pas moyen d’apprendre à mieux connaître les protagonistes. Seules des informations sur l’origine de l’impénétrable Palden sont données. Toutefois, leur teneur ne fait qu’augmenter le scepticisme ressenti en suivant ces aventures. Le dessin classique mais efficace de Beb Zanat ne suffit pas à faire remonter l’intérêt pour ce second opus.
Un épisode décevant qui augure bien mal de la suite.
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