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u lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Grèce se trouve plongée dans les affres d’une guerre civile où il ne fait pas bon d’être communiste... comme en témoigne le parcours de Chrònis Missios. Arrêté par les forces nationalistes, le jeune résistant d’à peine seize ans se retrouve immédiatement condamné à mort. Alors qu’il attend d’être exécuté, sa peine est finalement commuée en emprisonnement à perpétuité. Balloté de prison en prison, c’est le début d’un long calvaire pour cet homme qui va passer le plus clair de sa vie sous les verrous pour avoir tout simplement refusé de renier son idéologie politique.
Toi au moins, tu es mort avant est l’adaptation du roman autobiographique éponyme de Chrònis Missios, publié en 1985. Marqués par le parcours hors du commun de ce militant qui passa plus de vingt ans dans les geôles grecques, Sylvain Ricard, Myrto Reiss et Daniel Casanave décident de s’attaquer à cette incroyable destinée devenue best-seller.
Cette histoire invite non seulement à découvrir un pan assez méconnu de l’histoire de ce pays actuellement touché de plein fouet par la crise économique, mais également la trajectoire étonnante de l’une des victimes de cette lutte anticommuniste. De sa première incarcération en 1946 jusqu’à l’amnistie d’août 1973 après la chute de la dictature des colonels, l’existence de Chrònis Missios est ponctuée de souffrances, de sévices et d’injustice. Si certains s’attacheront à ce personnage charismatique qui se refuse de renoncer à ses idéaux malgré les tortures et les humiliations, d’autres auront plus de mal à éprouver de l’empathie envers ce prisonnier qui gâche sa vie pour mener un combat symbolique, voire vain.
Pourvu d’une voix-off qui s’adresse à un camarade disparu dont il envie finalement le sort, ce long séjour carcéral souffre également d’un rythme de narration assez lent et de la redondance qui découle de ce parcours répétitif du fait de transferts d’une prison à l’autre. Néanmoins, après 20 ans ferme, Sylvain Ricard pointe à nouveau du doigt l’absurdité du système pénitentiaire et propose un récit plein d’humanité, jamais larmoyant et finalement moins sombre que le titre ne laisse présager. Le trait réaliste de Daniel Casanave accompagne d’ailleurs de manière efficace cet hommage vibrant à un homme de convictions, disparu seulement quelques mois avant l’aboutissement de cet ouvrage qui lui est dédié.
C'est une très longue lecture où il faut s'accrocher. Il est vrai que l'ennui guette. Et pourtant, cela partait d'une bonne idée avec de bonnes intentions. C'est le parcours d'un homme au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale qui nous est conté dans une Grèce en proie au chaos de la guerre civile.
Il s'agit pourtant d'une lutte pour ses idées. Cet homme sera emprisonné tout le long de sa vie pour être un combattant communiste. Il va endurer les pires exactions et les pires tortures sans jamais se renier. Et pourtant, lorsqu'on sait que l'idéologie qu'il a défendu a conduit à la mort de millions de personnes, on se dit que c'était un combat pour pas grand chose. Que de vies gâchées au nom de la politique! Cet ouvrage est un parcours de souffrance...
Maintenant, je respecte le combat courageux de cet homme ayant réellement existé et qui est mort juste avant la parution de cette bd à l'âge de 82 ans. On parle beaucoup de la Grèce ces derniers temps avec cette terrible crise économique. On connaît moins son passé au cours des 60 dernières années. Ce titre peut permettre de combler ces lacunes.
Olala ! Les Chroniqueurs ! Lent, répétitif... j'en passe et des meilleures !! Pffft ! J'espère avoir un jour le temps de faire des "avis" digne de ce nom, parce que là, vous êtes pénibles !!!
Si cette BD ne mérite pas un 80%, alors il ne reste plus grand chose... REFLECHIR avant d'écrire !! Blasé ???
8 vote et 1 seul avis... Ce qui donne, avant mon vote, une moyenne extrêmement basse ! Alors, quels sont les DEBILES qui cotent sans donner leur avis ???
Si je côte bas, JE donne mon avis !! Et ici, franchement, faut être demeuré avec retard cérébral et problème ADN pour OSER coter bas !!! Pour une fois que l'on nous présente une BD sur l'époque des "Colonels" (je mets une majuscule, mais pq ???!!) !!! Et en plus, voici une +- bio qui raconte avec humour... Alors que rien ne prête à la rigolade !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! C''est superbe au point que je ne trouve plus mes mots pour "expliquer" la pudeur du scénariste...
A lire ABSOLUMENT et je reste sévère dans ma cote !!!
Qd à vous, les débiles du genre qui cotent sans motiver, achetez des Bob et Bobette (et encore...Il y en des bons !!) et allez vous faire F. !!! J'ai dit ! Comme d'hab' !!
Vivre que pour ses idées ... Quelques fois des lenteurs mais excellente description de ces années invivables de Grèce , ce temps là reviendra-t-il? espérons que non !