Q
uel lien pourrait-il exister entre un royaume inconnu perdu au milieu de nulle part et l’enlèvement d’un nourrisson à Paris ? A priori aucun, sauf pour Aline persuadée que son enfant a été kidnappé par Joachim, le nouveau souverain des lieux. Mais dans quels desseins ? Pour cela, il lui faudra retourner à Galthédoc !
Ce dix-septième album achève Balade au bout du monde dont la première parution date de janvier 1982 et met ainsi un terme définitif à l’histoire de cette royauté lilliputienne oubliée au cœur des marais.
Pour que cet épilogue ait des airs de feux d’artifice et non d’enterrement, Pierre Makyo qui a présidé à la destinée de toute la saga, a regroupé autour de lui - à l’exception (notable) de Laurent Vicomte - ceux qui en dessinèrent la majeure partie. Ainsi, Éric Hérenguel, Michel Faure, Laval NG et… Claude Pelet se relayent sur soixante-quatre planches pour tenter d’en finir avec un récit initié il y a trente ans.
Si l’intention était louable, le résultat interroge. En effet, il convient d’avouer que le scénario, dans son ensemble, n’est pas de nature à véritablement synthétiser ou achever le périple d’Aline et Arthis, tout au plus en constitue t-il un épisode supplémentaire. Seules les dernières pages posent trop succinctement et de manière parabolique, voire un tantinet philosophique, la véritable question du devenir de Galthédoc.
Dessiné à huit mains, ce dénouement en forme de testament clôt sans vraiment convaincre de… sa réelle nécessité.
un peu léger l'Epilogue, voir commercial... Fin mal travaillée, sans beaucoup d'imagination, pour une série qui brillait de par son originalité