L
a Ville Lumière est une cité de reclus réduits à la servilité sous le joug du Présideur. Mais de quel danger protègent ses murs ? De quel Grand Fléau parle la légende et quel est ce mythe d’un passeur qui ira jusqu’à l’Arche afin d’unifier à nouveau la grande métropole ? Superstition subtilement entretenue ou vraie vision d’un avenir qui ne peut être que meilleur ? Orée et Athanaël sont désormais en marche vers leur destin…
Prévue initialement en quatre tomes, La Cité de l’Arche sera finalement un triptyque. Dans les deux premiers albums - Ville Lumière et Ville tombe - Olivier Boiscommum a pris son temps, parfois trop ! Si ses albums possédaient d’indéniables qualités graphiques, le scénario présentait pour sa part quelques longueurs. Aussi, le parcours sentimental d’un jeune garçon quelque peu naïf prenait trop le pas sur l’ex mégapole et ses habitants, sur leur passé et surtout leur avenir. Parallèlement, la cohérence de l’ensemble n’apparaissait alors pas clairement, malgré - le troisième album le démontrera ultérieurement – la présence d’un certain nombre d’éléments de compréhension disséminés de-ci de-là. De plus, nombre de questions n’étaient pas ou peu abordées et pouvaient reléguer la série au rang de conte pour enfants et non de véritable aventure fantastique. Toutefois, la réappropriation graphique d’un Paris réduit à l’état de ruine était d’une grande qualité tout comme l’expressivité des personnages et la maîtrise des couleurs intensifiait encore l’état de délabrement de cette ville et de ce qui lui restait d’habitants.
Avec Lumière morte, lumière vive, le récit s’emballe et, en soixante-dix planches, toutes les questions restées en suspens dans les deux albums précédents trouvent réponse. Curieusement, cela ne nuit en rien à l’homogénéité de ce dernier volume qui, en plus de proposer un récit dense, conserve toujours ses qualités graphiques et de mise en couleur. Seules les pluies acides demeurent encore un mystère !
Avec un final pour le moins inattendu mais pas pour autant surprenant, Olivier Boiscommun sait terminer son cycle avec intensité et lui donner la densité qui lui manquait.
Une histoire dans un Paris post-apocalyptique, plutôt original. J'ai apprécié le dessin et le développement du scénario malgré un air de déjà vu. Les 3 albums restent agréables à lire au moins une fois.
J'ai bien aimé le dessin et les couleurs. Pour ce qui est de l'histoire, on rest sur notre faim : beaucoup de questions restent sans véritables réponses. L'univers créé n'est pas assez détaillé. Mais les gentils ont réussit - le méchant a perdu...