A
près la destruction de la Terre, l’Humanité a migré dans l’espace et derrière le Mur, elle se reconstruit en colonisant de nouvelles planètes. L’Angleterre est ainsi devenue Far Albion et, alors qu’ils doivent désormais assurer, seuls, leur protection, les Albians se trouvent confrontés à un ennemi inconnu, venu des tréfonds de la Stella incognita. Pour la première fois l’Homme va rencontrer une autre forme de vie !
Encore une nouvelle série de science fiction diront les plus blasés. Certes, mais celle-ci a un petit quelque chose de plus qui, sans être transcendant, ne la rend pas moins sympathique. Ce premier album sait rapidement définir son contexte géo-spatial et présenter, de manière plaisante, sa galerie de marines du Force Recon. Bien évidement, ces derniers sont relativement stéréotypés, toutefois pas assez pour lasser, et suffisamment pour augurer de confrontations et de space-romance à venir. Ainsi, dans ces vingt-neuf premières planches, Jean-Luc Sala (Spywest, Cross-fire) sait donner crédibilité et cohérence à son scénario. Aussi, lorsque dans le dernier tiers de l’album, il bascule dans ce qui pourrait-être un développement parallèle, le lecteur comprend aisément qu’il n’en est rien et qu’il s’agit de deux volets d’une même histoire qui se joue dans les environs de Balmoral.
Bien mis en valeur par le trait d’Emmanuel Nhieu qui sait donner le mouvement nécessaire pour dynamiser les combats et les rixes spatiales, Far Albion revisite agréablement l’une des plus fameuses légendes de l’ancienne Angleterre. Tout juste pourrait-on regretter un dessin qui ne va pas assez dans le détail.
Un album léger, facile à lire et qui offre un final surprenant…
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