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uitté par sa femme, méprisé par sa fille depuis qu’il est au chômage, un homme part sur les routes avec ce qui lui reste : sa vieille voiture et Happy, le chien de la famille devenu son seul ami. Pendant quelque temps, le maître et son compagnon partagent tout, vivotant sur leurs derniers yens, puis se débrouillant avec ce qu’ils trouvent dans les poubelles du camping près duquel ils ont échoué. Quand l’homme meurt après des semaines de privations et de froid, Happy ne comprend pas et reste auprès du corps avant de s’éteindre un an plus tard. Découverts dans la carcasse de la voiture, les restes du duo inséparable touchent profondément l’assistant social chargé de s’en occuper. Se rappelant l'attachement indéfectible du chien qu’il a eu autrefois, il tente de remonter la piste du mort inconnu.
Basé sur la fidélité d’un animal à son maître au-delà de trépas ou du désintérêt de celui-ci, l’histoire racontée par Takashi Murakami n’est guère originale en soi et rappelle d’autres anecdotes du genre, à commencer par la fameuse légende de Hachikô, adaptée au cinéma en 2010. Pourtant, grâce à l’appropriation du « je » narratif par le chien Happy, la première partie de l’album se révèle plutôt touchante. La naïveté des réflexions du canidé, tout à ses bonheurs simples, amplifie en effet le tragique de la situation et confère ainsi à l’ensemble une saveur douce-amère idéale pour susciter l’émotion chez les âmes sensibles. Malgré la tendresse et les bons sentiments omniprésents, l’histoire échappe cependant à l’écueil d’une trop grande mièvrerie. Le second chapitre, quoique moins émouvant, vient équilibrer le propos en mettant en scène les souvenirs d’Okutsu, l’assistant social, qui évoqueront sans doute des réminiscences du même type chez certains lecteurs. Enfin, l’ensemble est porté par le dessin sans fioriture et expressif de Takashi Murakami, mais pâtit d’un découpage trop lisse et simpliste qui, s’il assure la fluidité de la narration, lui ôte aussi une partie de son intensité.
Lecture agréable et de bonne facture, Le chien gardien d'étoiles est un manga attendrissant qui saura en émouvoir certains ou raviver de doux souvenirs chez d'autres.
Cette histoire, qui peut s’avérer banale à première vue en lisant le résumé, ne pourra pas vous laisser indifférent.
J’ai eu un coup de cœur pour ce superbe roman graphique qui nous raconte le lien fort qui unit un maître et son chien Happy.
L’atout principal de ce livre est la narration et le fait de connaître le point de vue du chien. Grâce à cela, on ne peut qu’être touché par cette relation entre ces deux personnages.
Les dessins sont bien travaillées, typiques du genre manga et le sens de lecture est japonais.
Même si j’ai préféré la première partie du récit, j’ai également beaucoup apprécié la seconde avec l’assistant social qui cherche à retrouver l’identité des corps découverts dans la voiture et à connaître leur histoire.
Je ne connaissais pas du tout l’auteur et c’est donc une belle découverte. J’ai appris qu’il y avait une suite des aventures de Happy qui s’appelle Enfances sorti en 2014 aux éditions Sarbacane également et je vais m’empresser de l’emprunter.
Une lecture qui m’a transportée grâce à une histoire forte et attendrissante.
J'aime les tournesols et les chiens. J'y peux rien ça toujours été comme cela...
Et là, paf. Une magnifique couverture avec un petit chien blanc dans un champ de tournesol.
Donc, obligé, j'ai acheté le livre. Et là... bin un simple coup de cœur. Je suis rentré totalement dans cette petite histoire "aux grands sentiments". D'accord on tire facilement sur la corde. Mais Je m'en fous. C'est bon, agréable, il y a de l'humanité dans cette bd. Depuis que je l'ai lu cette histoire, elle reste encore dans un coin de mon petit cerveau. A l'abri prête à se réveiller.
Une belle grande petite chose. A lire et à relire...