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ne mousson catastrophique balaye le Sud-est asiatique et menace l’intégrité d’une usine chimique sise au fin fond de la jungle thaïlandaise. Son propriétaire, le groupe international Syngex, autant soucieux des pertes financières potentielles que de son image, fait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter le désastre. Bao Jay et son équipe sont envoyés sur place afin de parer au plus pressé et sécuriser l’installation. La mission s'avère des plus périlleuses, car, en plus des éléments déchaînés, plusieurs intérêts particuliers et quelques guérillas ont des vues sur ce site stratégique.
Hervé Novy et Laurent Queyssi (Les carnets secrets du Vatican) n’ont eu qu’à piocher dans l’actualité de ces dix dernières années pour nourrir ce premier volume de Blackline. Méga-entreprise façon Groupe W, « petits » secrets financiers, collusion entre politique et secteur privé, groupes rebelles et armées privées, rien ne manque au menu. Heureusement, les scénaristes ont évité, en tout cas pour l’instant, une approche trop manichéenne. Aucun des protagonistes, des envoyés de la Croix-Rouge au traditionnel vieux larron qui-connait-les-ficelles, sans oublier les membres du conseil d’administration, ne semble vraiment jouer franc jeu. Quant au héros, Bao Jay, ancien marine devenu mercenaire, il se contente de gérer son équipe en professionnel aguerri et de la mener vers son objectif. Dans les limites du thriller d’action (la piste d’atterrissage datant de l’occupation japonaise toujours en état après soixante-dix ans de climat tropical peut faire sourire), la mayonnaise prend, et tout ce petit monde converge avec fougue vers cette étrange usine perdue. Sans être de la plus grande des originalités, le scénario, grâce à un rythme soutenu et un bon équilibre entre scènes d’action et d’explication, tient parfaitement la route.
Malgré une histoire penchant clairement vers l’aventure, la réalisation graphique manque singulièrement de punch. Pasquale Del Vecchio (Russell Chase) rend une copie certes agréable, mais dans un style très (trop ?) statique. Le dessinateur illustre avec application le scénario, mais ne donne jamais l’impression d’avoir voulu le pousser un peu plus loin. Cette approche très sage semble avoir également déteint sur la mise en couleurs de Scarlett Smulkowsky. Le résultat est tout à fait honorable, mais sans véritable relief.
Dans la grande tradition du récit d’action, Guerre privée remplit sa part du contrat.
J'ai passé un moment de lecture correct sans plus , les dessins sont bons mais pas extra et le scenario n'a rien de très nouveaux , d'original , on ne s'ennuie pas , c'est déjà çà
La 3 ème vague lombard s' essouffle et plutôt que de lancer des nouvelles séries ferait mieux de se concentrer sur les bonnes du début.
Les dessins sont pas mal, bulles pas terribles, et histoire du mercenaire vraiment pas original : on a l' impression de voir un "Narvalo" version plus militaire.
La jolie couverture en fera surement craquer certains. Un conseil : lisez le en bibliothèque ou payez vous un bon ciné.
Bao Jay est une sorte de mercenaire qui opére pour le compte de Blackline, lui et son équipe doivent éviter un désastre écologique en Thailande.
Dessin plutot corect, mais histoire moyenne, serait quand meme présent pour la suite.