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oujours affublé de sa collègue Clara Summers et de ses désirs d’émancipation, John Lord poursuit son enquête. Parviendra-t-il à dépister le coupable d’une série de meurtres sanglants qui semblent avoir été perpétrés par une bête féroce, mais derrière laquelle doit se cacher une présence bel et bien humaine ? Il ne ménage pas ses efforts, en tout cas, pour fouiller dans le passé des instituts psychiatriques ayant un lien quelconque avec les victimes, persuadé que c’est dans ce milieu qu’il découvrira la vérité.
Ce troisième tome a le grand mérite de clôturer l’histoire après une interruption de plusieurs années. Hélas, ce sera peut-être le seul, car sa réalisation laisse à désirer : scénario précipité, relations moins palpitantes entre Clara et John, moins de place laissée au suspens et aux scènes muettes qui faisaient le charme de la série, dessin un peu moins fignolé et, surtout, mise en couleurs d’un manque total de finesse par rapport aux précédents volumes (l’absence de Sébastien Gérard se fait cruellement sentir). Ajoutez une qualité d’impression et de reliure plus que déplorable, et vous obtiendrez un beau gâchis pour une série qui, pourtant, avait démarré sous d’excellents auspices.
Apporter le fin mot de l’histoire ne suffit pas à rendre un album indispensable, la preuve en est faite avec cet Opus 3 de Bêtes sauvages. Espérons que Patrick Laumond, dont le talent n’est pas remis en cause, puisse rebondir avec un autre projet qui pourra être mené à bien.
Après une trop longue attente de 5 ans, voici enfin le dernier volume de ce cycle.
Ce thriller se situe dans un univers assez proche de celle de "W.E.S.T", avec cette mystérieuse brigade des U.P.I.
Le dessin, par contre, en est assez éloigné de par son côté informatique un peu trop voyant sur certaines pages.
Sinon,le dénouement est assez classique dans cette histoire de vengeance. Récit assez dense, donc assez long à lire, avec des dialogues qui font toujours mouche.
Cette fin de trilogie est somme toute réussie mais le délai de parution entre le deuxième et troisième volume me font plus qu'hésiter à me plonger dans un second cycle, qui à la lecture de cet opus, parait inévitable.