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laska, 1899. Hermès Coltrane, prestidigitateur de renom et ancien braqueur de trains, tombe sur un ancien comparse, récemment évadé de prison et dont la tête est mise à prix dans tout le pays. L’air libre ne suffisant pas au bonheur de Zachary McMahon, il propose un coup fumant à son ami de longue date. Les deux cowboys décident alors de former une équipe afin d’essayer de dérober « The Stone », la plus grosse pépite d’or jamais découverte. L’attrait du gain n’est d’ailleurs pas leur seule motivation, car la fameuse pierre aurifère de plus de cinquante kilos appartient au colonel Sebastian Zondrick, un ennemi commun. Les retrouvailles risquent d’être explosives !
Gold rush est déjà l’avant-dernier volume de cette série-concept composée de one-shots indépendants, proposés par des auteurs différents et ayant comme sujet commun le montage d’un casse d’envergure. En proposant un braquage assez classique, composé de la phase de recrutement, de l’élaboration du plan et du casse en lui-même, ce cinquième volet répond d’ailleurs parfaitement au cahier des charges. Comme le titre de l’album le laisse présager, l’objet de toutes les convoitises est bel et bien le précieux métal jaune. Pour l’occasion, le trio d’auteurs italiens emmène donc le lecteur dans l’Ouest américain sauvage, inscrivant ce nouvel hold-up dans le genre western.
L'amateur y trouvera d’ailleurs tous les éléments indispensables à son bonheur : saloons, shérifs, hors-la-loi, une ville de chercheurs d’or, des fusils pour dialoguer et l’indispensable attaque de train. Sans révolutionner le genre, cette histoire teintée de vengeance est parfaitement menée et parvient à entretenir le suspens jusqu’en toute fin d’album. Antonio Sarchione fait preuve de la même efficacité au dessin. Le découpage cinématographique et le casting équilibré viennent également conforter l’ambiance far west insufflée par le scénario.
Même si la série n'a pas produit que des pépites, ce nouveau tome permet de confirmer la richesse du filon !
Le "Casse Gold Rush" serait pour l'instant mon 2ème préféré de la série sur les braquages après Le Casse - Soul man qui était vraiment exceptionnel. On est vite en immersion dans ce western qui se déroule au Yukon à la toute fin du XIX ème siècle sur fond de ruée vers l'or.
On fait connaissance avec les personnages dont certains vont réellement tirer leur épingle du jeu. Nous avons en effet un méchant plutôt machiavélique et rusé. D'autres, au contraire, vont tomber dans l'oubli le plus absolu. Dans l'ensemble, on n'arrive pas à s'attacher à nos deux héros, faute à une psychologie de façade et une multiplication d'intervenants.
La fin de l'histoire m'a paru réellement tirée par les cheveux, surtout après un récit plutôt âpres et violent ... La dernière page est totalement digne d'un mauvais "happy end" dans le genre rigolo "on s'est bien marré" ! Cela fait trop cinématographique au détriment de la pertinence de la bd.
Pour autant, l'ensemble est très agréable à lire grâce à un solide scénario et un crayonné plutôt réussi pour retranscrire les paysages des Montagnes Rocheuses. Une aventure divertissante mais sans réel plus.
pas de meilleur de la série mais le dessin est top et les personnages bien trouvés
bon album néanmoins
Plaisir.. Énormément de plaisir :) voilà ce que j'ai eu en lisant ce petit bijou du 9e Art !! Il n'aurait manqué qu'un septième membre à l'équipe pour que cette histoire puisse être considérée comme une histoire de la collection SEPT
la première chose qui interpelle le lecteur à l'ouverture de l'album sont manifestement les dessins, plus que réussis selon moi, par Sarchione et une très belle maîtrise des couleurs signé Pieri ( l'homme qui n'aimait pas les armes à feu)
Le scénario de Blengino est diablement efficace et très bien rythmé, aucun temps mort, beaucoup d'action et un final très réussi selon moi.
Cet album est pour moi un incontournable et indispensable
Excellent moment de lecture.
Le scénario est certes classique (phase de recrutement, préparation...) mais bien mené, permettant un travail sur les personnages (ce qui n'est toujours facile sur un one-shot) offrant un récit sans ennui.
Le dessin vif et précis bénéficie d'une très bonne colorisation, offre des paysages magnifiques et des personnages expressifs. Le cadrage contribue bien au rythme et à l'ambiance du récit
Pour moi la BD de l'année. Un véritable chez d'oeuvre. Les dessins et couleurs sont trés soignés. Le sénario est parfait. Dans une ambiance de Western nos héros posent le décor, et le lecteur se plonge dans l'intrigue progressivement.
Deux amis vont se venger d'un homme qui leur a pris leur vie et leur dignité.
Et ils comptent lui dérober une pepite d'or géante d'une valeur inestimable.
La ruée vers lors peut commencer !
Grosse maîtrise du scénario et univers graphique d'hiver naissant impressionnant. Dans la série, c'est un incontournable.
les western en BD sont peu courants, les très bons westerns très rares. Ce one shot de la série Le Casse, entre dans la seconde catégorie. Tout y est, un scénario costaud, des dessins et des couleurs superbes et des planches admirablement travaillées. Le lecteur est tenu en haleine du début à la fin par une construction subtile du récit. Certes, le personnage de Zack n'est pas sans rappeler vaguement un certain Mike B. Mais après tout être un héritier de GIRAUD me semble être plutôt une bonne chose surtout si l'on développe son propre style comme l'a fait A SARCHIONNE. De l'action, du suspens, de l'amour et beaucoup de mouvement que demander de plus ? !!!
Cette série s'éssoufflait depuis le deuxième tome le faute à des scénarios trop approximatifs et à un changement trop fréquent d'auteurs et donc d'histoire trop décousues.
Ce cinquième tome rattrappe les imperfections des précédents. L'idée de situer l'histoire au far ouest est excellente. Les personnages constituent une belle brochette de truands dignes d(un western de Sergio Leone.
Excellente lecture. Merci aux auteurs.
9/10.
Hermès et Mac ont un différent à régler avec un certain Zondrick. La solution consisterait à lui voler « The Stone » une pépite géante de 99 livres ! Seul problème, le vol s’avère être un véritable suicide…
Sur la base de ce simple synopsis, Luca Blengine signe un scénario d’une réelle efficacité, sans temps mort ni longueur, complexe sans être compliqué : un vrai plaisir.
Parallèlement, Antonio Sarchione possède un graphisme sur lequel il n’y a rien à dire tellement il semble fait pour cette d’histoire. A cela s’ajoute une mise en couleur sans fausse note qui sait donner rythme et vie à l’ensemble.
Bien qu’évoluant sur un registre totalement différent, cet album (très classique dans sa conception) s’avère aussi bon que « Soul man » ou « La grande escroquerie ».
A lire sans hésitation.