Ils travaillent tous les deux pour la DEA, l’agence fédérale américaine de lutte contre la drogue. Le premier se nomme Enrico Riva, officiellement formateur pour les jeunes recrues. Il est aussi un agent très spécial dont la mission est de traquer les producteurs de cartels jusqu’en Amérique Latine. Le second est Matthew Deadrick, beau gosse par excellence, expert en infiltration dans n’importe quel milieu. Les deux hommes ne se connaissent pas, travaillent en parallèle, mais vont bientôt avoir l’occasion de réaliser un objectif commun : démanteler un immense réseau géré de main de maître par la famille Pastor.
Après les spécialistes de la finance (IR$), de l’informatique (Alvin Norge), de l’ésotérisme (Capricorne) ou de la politique (Sisco), la collection « Troisième Vague » des éditions Lombard accueille une nouvelle série dont le thème principal tourne autour du combat contre le trafic de stupéfiants. Si la recette traditionnelle du genre passe avant tout par un héros charismatique, Narcos innove en proposant pour l’occasion non pas un, mais deux maîtres de cérémonie.
Comme à l’accoutumée, les traits, physiques et psychologiques, de chacun d’eux sont grossis de façon à accentuer leurs différences : brun/blond, peau mate/peau claire, marié/célibataire endurci… Néanmoins, ce dédoublement permet de suivre deux aventures distinctes au sein d’un même album. Emmanuel Herzet, déjà aux commandes d’Alpha Premières Armes, semble plus à l’aise dans la première, de loin la plus intéressante, qui se déroule au fin-fond de la jungle bolivienne. La deuxième, mettant en scène Matthew Deadrick dans le milieu de la jet-set, n’apporte pas grand-chose dans le traditionnel jeu de séduction agrémenté de strass et paillettes. Le tout est accompagné par le dessin, globalement réussi, de Giuseppe Liotti, dont le trait réaliste est parfaitement dans le ton du récit.
La dimension politique de l’affaire, simplement esquissée dans le premier tome, devrait avoir son importance dans le deuxième. Surtout, ce dernier devrait également réunir les deux principaux protagonistes de l’histoire. Pour l’heure, Coke and Roll est un album divertissant à défaut d’être complètement captivant.
tout bonnement excellent.
Un scénario croisant l'histoire de 2 flics ayant pour mission de faire tomber un trafic de drogue.
Un scénario musclé, des dessins acrocheurs.
Bref une réussite.
8/10.
En lisant ce Premier tome, j'ai trouvé intérressant les deux raprochements entre les deux protagonistes.
La suite semble étre plus prenante.
Le dessin est plutot bien réussi.