Rabbit doubt est le genre de jeu qu'on pratique « sous le manteau » avant qu'ils ne fassent les gros titres des journaux lorsque les dégâts qu'ils engendrent prennent de l'ampleur. Le chemin de cinq jeunes adeptes de ce jeu en ligne se croise et leur sort se confond avec ceux des personnages virtuels à longues oreilles qu'ils aiment accompagner jusqu'à leur trépas. Le principe de Rabbit doubt ? Dans un groupe de lapins (pas crétins, c'est sérieux), à leur insu, un loup (pas -garou de Thiercelieux au Japon) s'est introduit et s'emploie à les éliminer un à un...
Nanti d'une couverture accrocheuse, d'un dessin propre et mettant en scène des jeunes séduisants, Doubt a de quoi susciter l'intérêt des amateurs de whodunit et de survival. Empruntant à la fois à Saw et à Dix petits nègres (références brandies par l'éditeur) dont il propose une relecture respectivement moins gore et plus moderne, Doubt dispose de cartes intéressantes dans son jeu : lieu propice à la claustrophobie, chair fraîche et a priori innocente, situations stimulant la paranoïa, insécurité permanente. Reste en quelque sorte à composer avec tout cela et surtout à orchestrer les paliers d'un crescendo pour espérer tenir le lecteur en haleine. C'est un peu là que le bât blesse car, un faux rythme s'installant assez vite, c'est plutôt l'ennui, les effets-chocs mous ou les explications bancales qu'on craint de croiser au détour des coursives du sous-sol labyrinthique où les victimes potentielles et leur bourreau égrainent les rencontres inquiétantes. Comme la peur n'évite pas le danger, la lecture de ce premier volet ne lèvera pas cette crainte ni le... doute.
Issue à droite, au bout des trois prochains volumes.
Il y a actuellement une petite mode dans le manga : celui des jeux mortels, plus communément appelé le survival. Cependant, peu avant des titres comme King's Game et Darwin's Game, il y avait « Doubt » qui possédait toutes les bases du thriller horrifique à base de règles édictées par un maître d’oeuvre inconnu. Oui, il faut croire que Death Note a fait des émules d’une façon ou d’une autre.
Doubt est assez prenant et d’emblée, on est plongé au cœur de ce slasher movie. J’aime véritablement ce genre de manga d’horreur. J’ai toujours également aimé les lapins. Certes, cela ne sera pas le lapin crétin mais plutôt tueur. Il ne faut s’étonner de rien à une époque où un simple œuf en chocolat peut tuer. On passe un moment assez haletant même si au final, ce n’est guère crédible et parfois un peu tiré par les oreilles. On regrettera le manque d’intensité dramatique lors des scènes chocs. Cependant, de bonnes idées également comme le code barre.
Pour ma part, j’ai deviné qui était le loup parmi les lapins dès le premier volume. Il ne faut pas être devin mais simplement connaître toutes les ficelles du scénario. Bref, des mécanismes déjà maintes fois éprouvés au fil de mes lectures.
C’est un manga court ce qui constitue un bonus fort appréciable et qui plaira à ceux qui ne sont pas des habitués. Bref, un travail tout à fait honnête.
Un jeu sur téléphone qui devient réalité et un groupe de jeunes se retrouve enfermé. La mort les frappe à tour de rôle. Premier tome un peu confus par moment mais la lecture reste plaisante.
Le dessin est très sympa... par contre coté scénario c'est creux comme un mauvais jeu vidéo.
Les personnages ne sont pas introduits. Ils n’ont pas de personnalité. Il est donc très difficile de porter un intérêt quelconque à leur sort.
« Cerise » sur le gâteau, les dialogue sont peu lisibles, on ne sait pas facilement identifier dit parle et cela nuit grandement à la fluidité de lecture.
Une belle déception. Pas pour un public adulte.
Puisqu'elle fait fureur au Japon, je l'ai achetée sans feuilleter les pages. Et bien, une fois lu, elle m'a fait tout de suite penser aux deux films : "Ring" pour le téléphone et "Saw" pour le réveil dans un huis-clos après avoir été enlevé. Un très bon thriller qui ne s'empêche pas d'ajouter un brin d'humour.
A lire absolument !