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n troll n'a peur que d'une chose : l'eau. Ça mouille et, pire, ça risquerait de le laver. Pour se protéger contre ce fléau, Haïgwépa, chef du village troll, décide de ravir aux hommes une merveilleuse invention, le parapluie. Il part avec ses enfants, Tyneth et Gnondpom, en direction de la ville humaine. Isolés, les deux trollions seront capturés par Lady Romande, directrice d'un orphelinat, aussi soucieuse de l'éducation de ses petits protégés que des revenus qu'ils peuvent lui rapporter...
Ce douzième tome de Trolls de Troy raconte donc l'histoire soi-disant palpitante de deux petits trolls dans un orphelinat rempli de petits d'hommes. Entre moyens de rétorsion visant à les faire obéir, et velléités naturelles des deux bambins à manger tout ce qui est constitué de viande, Arleston accumule les situations destinées à faire rire... sans réel succès. Dépourvue de véritable trame, la première partie de Sang famille lasse très tôt, incapable de surprendre par un humour qui manque décidément de finesse. Comme en atteste le titre de ce nouvel album, les jeux de mot ont perdu leur charme des débuts de la série, et les différentes scènes, maladroites de la première à la dernière page, ne parviennent qu'à susciter l'ennui.
D'un point de vue purement visuel, le duo formé par Mourier au dessin et Guth aux couleurs est parfaitement rodé. Personnages maîtrisés, action bien rendue, faciès impayables... l'expérience est bien présente chez le dessinateur. Est-ce suffisant pour donner un quelconque intérêt à cette nouvelle aventure ? Non, bien sûr. Peut-être serait-il temps que les auteurs se souviennent qu'ils ont du talent, et qu'il n'est pas nécessaire de le compromettre dans une série qui, après autant de tomes, ne présente plus aucun intérêt.
Les feux d'Askell, ça leur dit quelque chose ? C'est vrai que ça commence à dater... mais le public, lui, s'impatiente.
Dans la même série :
Trolls de Troy T7
Trolls de Troy T8
Trolls de Troy T9
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