S
i la prise d’otages orchestrée par les "Black Blocs" à l’encontre des membres du G9 a échoué, le Pape a, lui, succombé à ses blessures. Arno, grand reporter et témoin de la scène, devient le principal suspect. Il n’a d’autres choix que de fuir avec "Mad Dog" afin d’échapper aux services secrets français mais aussi aux membres d’une mystérieuse organisation. Il trouve refuge dans un monastère, près de Naples, loin de l'agitation parisienne et de celle dont il est tombé éperdument amoureux, Tania. Il décide de partir à sa recherche.
Après un premier tome relativement décevant qui mêlait situations improbables et personnages proches de la caricature, que fallait-il attendre de la suite ? Peut-être pas grand-chose… Et c’est justement dans ce moment de doute que les auteurs de Terroriste parviennent à surprendre. Tout d’abord par une plus grande variété géographique : l’action ne se déroule plus uniquement à Paris, mais également de l'autre côté des Alpes ou dans un cargo, au large des côtes italiennes. De même, les dialogues convenus, très manichéens, selon qu’ils proviennent du président chinois, dictateur en puissance, ou du Pape, profond philanthrope, ont laissé place à des échanges plus percutants et plus crédibles. Enfin, le grand puzzle imaginé par Bartoll rassemble peu à peu ses pièces et les liens entre les différentes organisations commencent à devenir apparents.
Sans atteindre des sommets scénaristiques, l’ensemble se lit plutôt bien, d’autant que Rovero semble de plus en plus l’aise avec la physionomie de ses personnages. Bien sûr, il faut regretter un certain classicisme, celui du héros malgré lui, pris dans la tourmente d’événements qui le dépassent. Ou celui de la fille, belle et intelligente, qui fait tourner la tête dudit héros, tout en "n’étant peut-être pas aussi innocente que ce qu’elle veut bien paraître". Néanmoins, après un deuxième tome meilleur que le précédent, pourquoi ne pas espérer une qualité croissante au fil des albums ? Un phénomène si rare qu’il serait grandement apprécié.
Lire la chronique du tome 1
Un peu en dessous du 1ier opus.
Certes l'histoire s'accélère mais on a du mal à y croire. Notre héros se fait capturer, s'échappe puis se fait de nouveau capturer alors que les manipulations surgissent de toute part. On se doute du rôle joué par Tania.
Bartoll nous a habitué à beaucoup mieux dans sa série Insiders avec notamment son analyse géopolitique fine. Ici c'est grossier limite baclé. L'histoire reste quand même agréable.
Dessins stables ni mieux ni pire que dans le tome I.
Pourvu que le tome III ne soit pas une déception.
5/10.
Nous voiçi dans se second album, ou Arno est maintenant recherché et considéré comme le meurtrier du pape.
Entre temps il se fait enlever par des terroristes.
Un peu mieux que le précédent, l'histoire avance un peu plus.